vendredi 15 janvier 2016

Participation au concours des 100 000 de Monty (Pas-à-pas pour des socles qui changent)

Hello,

ça faisait un petit moment que je n'avais rien posté mais entre les partiels et les vacances croyez moi j'étais bien occupé.
Ce que je vais vous montrer aujourd'hui est ma participation au concours des 100 000 de l'ami Monty (pour lequel je n'ai honteusement pas encore fait de pub, ce sera désormais chose faite !).
Chez Monty c'est joli, chez Monty c'est la partie du vendredi, chez Monty c'est fourni... Bon j'arrête là avec les rimes douteuses mais pour ceux qui ne connaîtraient pas ce blog je vous encourage fortement à aller y faire un tour. Des comptes rendus de partie, de la peinture qui déchire avec les WIP qui vont bien et sur des sujets aussi divers que Flames of War, 40k, Fury Outburst Control... 
Ok c'est cool mais... Encore un concours de peinture ? Et bien non, enfin pas exactement. Le but de ce concours était de produire des socles, 5 au total sur des thèmes imposés. L'idée était très plaisante, moi qui adore faire ressortir ainsi mes figurines. C'était l'occasion rêvée. J'ai obtenue la 11ème place sur les 13 participants que nous étions, voici donc le post qui n'est dédié rien qu'à moi (enfin ma production).

Les 5 thèmes étaient : végétal, désertique, futuriste, hivernal et démoniaque.
N'ayant pas beaucoup de temps en cette fin d'année j'avais commencé par de simples croquis en essayant de chercher des idées originales. J'avoue que la participation des premiers concurrents : Luca et Morikun m'a un peu dépité au début. Ils nous offraient là de très beaux socles. De véritables petits dioramas en fait pour Morikun. De plus, comme j'ai déjà du mal à prendre du temps pour ce que j'ai à faire... je n'ai pas cédé à l'attrait des dioramas et j'ai décidé de rester sur ce que j'avais compris du concours (mon point de vue en tout cas) et de faire des socles pour pouvoir vraiment y socle des figurines, et si ces dernières sont pour jouer, c'est encore mieux !
Une fois mes croquis me donnant une idée suffisante de que j'allais faire (et sur quelles figurines), je suis allé me renseigner sur le net à propos de pas mal de techniques et enrichir mes idées de base. Ceci étant j'ai commencé assez tard à bricoler mais au final, je n'en suis pas mécontent, je n'aurais pas sorti tout ça en improvisation totale devant mes socles vierges ! J'ai pensé (au mieux) à prendre des photos étape par étape, autant pour moi (les prochains socles) que pour ceux que ça intéresserait de voir l'évolution.

Comme dit plus-haut, les 5 socles réalisés dans le cadre de ce concours ont été fait pour des figurines précises, seulement l'un d'eux a changé en route, je voulais faire un socle pour un de mes Tohaa d'infinity et finalement j'ai préféré m’éclater sur un socle de Dreadnought du chaos.
Pour le socle hivernal : une vieille figurine de démon de chez GW qui servira pour Frostgrave 
Pour le socle désertique : je socle beaucoup de figurines de cette façon, du coup je voulais quelque chose qui change. Comme je venais d'apprendre la taille de soulagé des machines de guerre à Kow, c'était l'occasion parfaite pour mes machines naines, le canon en premier. 
Pour le socle végétal : j'ai toujours voulu trouver des socles originaux pour mes hommes-lézards sans jamais prendre le temps. Mon Stegadon étant depuis quelque temps décollé de son socle c'est lui qui est passé à la casserole !
Pour le socle futuriste : comme dit précédemment c'est le dreadnought du chaos qui a été l'élu, je me suis rendu compte qui me fallait une certaine surface pour faire ce que j'avais en tête. 
Enfin le socle démoniaque : j'avoue que c'est ce qui m'a posé le plus de problème. Je n'avais pas d'idée originale, mes démons pour Hell Dorado ayant déjà leurs socles... Je suis donc resté encore sur games puisque c'est un char du chaos qui a été désigné volontaire. 

Présentation : projet / résultats 

Voilà de quoi je suis parti, et voilà où c'est arrivé, comme ça vous verrez la démarche. Je n'ai pas pris énormément de photos de groupe (parce que je suis profondément mauvais à ça entre autres).
J'ai taillé le socle du canon dans du calendrier, ça le fait très bien je trouve. ça n'a pas gondolé, rien du tout. 
Les socles avec les figurines qu'ils devront accueillir 

Une photo après la première étape de pause, tous les détails seront donnés dans la partie attribuée à chaque socle. C'était l'étape la plus importante pour moi, le placement des détails, des reliefs... J'ai reçu lors de cette étape l'aide de ma bien-aimée qui a mis la main à la patte (enfin à la roche liquide surtout) et qui a complété mes bases avec plein d'idées auxquelles je n'aurai jamais pensé. Comme activité conjugale, c'est sympa, prochaine étape : mettre l'artiste à la peinture !
En tout cas elle m'a bien aidée, son imagination et son point de vue artistique sont bien au-delà des miens décidément.

Une petite idée de ce qui se cache sous le flocage et la peinture

Je suis vraiment mauvais en photo d'ensemble c'est assez incroyable... Cette photo a au moins le mérite d'exister, même si les socles ne sont pas alignés et qu'on voit les arrêtes de mes feuilles qui servent de support. Je suis plutôt satisfait du rendu global, une dominante de bleu mais à part ça, il y a de la diversité !

Ensemble hétéroclite, digne de mon défi avec Reldan ^^

Pas à pas sur les socles : 

Le socle hivernal 

Je n'ai jamais fait de socle comme ça. J'ai bien eu l'idée pour mes Khador mais j'avoue n'avoir jamais fini suffisamment une figurine pour attaquer le socle... (bien que maintenant ça me tente carrément !). J'avais préalablement prévu le bicarbonate pour la neige mais il me fallait quelque chose qui fasse de mon socle vraiment quelque chose de spécial. Je me suis donc renseigné sur les différentes techniques sur le net avant de me lancer. J'ai trouvé un super tuto pour de la glace dont je me suis grandement inspiré ; ça se passe ici. Pas bien compliqué comme technique mais il fallait y penser !
Pour changer de la sempiternelle terre enneigée il y a la glace ! D'autant que mon socle étant pour Frostgrave, ça colle complètement ! Par contre, c'est le socle que j'ai réalisé en dernier, j'étais un petit peu dans le rush donc je n'ai pas fait de photos intermédiaires, ce sera directement la photo finale désolé. Je vais quand même développer les étapes intermédiaires et si vous souhaitez des images je vous conseille d'aller jeter un œil sur le lien donné quelques lignes plus haut.


Matériel :


- Du plâtre
- Du bicarbonate de soude
- De la colle à bois
- une palette de bleu : du foncé au cyan en passant par le turquoise, du vert ultra pétant, du violet et bien sûr du blanc

Etape 1 : la base

Une fois la taille de votre socle déterminé, réalisez un coffrage de cette taille qui accueillera votre plâtre. Assurez vous que les jointures sont bien étanches pour éviter que ça ne coule par là. Vous pouvez utiliser des LEGO, de la carte plastique ou tout autre support rigide quie ne collera pas (trop) au plâtre. Pour ma part j'ai même fait ça en calendrier relié par du scotch de peintre donc bon, c'est pas ultra-rigoureux non plus. Une votre coffrage sur son support il ne reste plus qu'à fabriquer votre plâtre et à en verser une couche plus ou moins épaisse selon vos besoins (ici vous verrez que j'ai sans doute eu la main un peu lourde, j'aurai pu en faire une plaque bien fine), à vous de jouer entre solidité et finesse. Je vous conseille de lisser au mieux si votre plâtre n'est pas ultra liquide mais ne vous tracassez pas trop si le résultat n'est pas parfait. Pour mon socle j'ai retourné ma plaque et lissé la partie qui adhérerait au socle, ni vu, ni connu et un résultat parfaitement lisse au dessus !

Etape 2 : la mise en forme

Une fois démoulé votre petite plaque de plâtre maintenant sèche, le vrai travail commence : il va falloir morceler votre plâtre à votre convenance. Selon que vous vouliez un seul point d'impact ou plusieurs, de nombreuses fissures ou très peu là encore la technique s'adapte à vos besoins. Ne sortez pas les marteaux ou autres outils, un tapotement de doigt est largement suffisant pour casser du plâtre et puis c'est plus facile de doser. Mieux vaut tapoter plusieurs fois avant de casser que se retrouver avec de la poudre sous sa masse...
Je vous déconseille également de les couper avec un lame ou autre à moins de vraiment chercher un effet de coupure par objet, ça ne ferait qu'enlever le côté naturel des fissures.
Maintenant que vous avez des morceaux de glaces, à vous de jouer les paysagistes et de les arranger sur votre support : plus ou moins écartés selon vos envies, avec des morceaux manquants pourquoi pas. Je vous conseille ensuite de passer une couche de colle à bois diluée (avec de l'eau tout simplement) pour solidifier votre plâtre et faire ne sorte qu'il absorbe un peu moins la peinture. cela peut également servir à combler quelque peu les trous entre vos morceaux.

Etape 3 : la peinture

Je peux vous assurer que c'est vraiment tout simple ! Dites vous que si j'en ai été capable, vous le serez également et puis c'est une partie super amusante j'ai trouvé finalement. Ma technique diffère un peu de ce qui a été fait sur le tuto dont je me suis inspiré mais globalement c'est le même principe
Première étape : si votre base est suffisamment blanche à votre goût vous pouvez sauter l'étape sous-couche et passer directement à une couche très liquide de bleu. Il faut vraiment bien dilué pur donner un aspect translucide à votre glace et aussi bien choisir la couleur car c'est celle qui sera le plus visible et qui donnera la teinte générale. J'ai opté pour un mélange de Ultramarine blue et de Hawk turquoise avec une pointe de blanc. J'aurai du prendre des photos au fur et à mesure mais j'y ai pas pensé, je le ferai pour le prochain c'est promis !
Idéalement passez la prochaine couche avant que votre couche liquide soit tout à fait sec, ça se fondra mieux mais c'est pas essentiel. Il s'agit ici de faire des stries dans votre glace. Vous pouvez utiliser la palette de couleur de votre choix mais je pense qu'il est plus judicieux d'utiliser des verts, des violets, des bleus, de rose, de blanc ou de gris. Il s’agit ici de donner des reflets à votre glace, des détails qui attireront l’œil et enrichiront la richesse de votre peinture. Techniquement il s'agit juste de brossage toujours dans le même sens. J'insiste sur ce dernier point, si vous brossez dans tous les sens vous enlèverez l'effet "vent" qui a strié la glace et je pense que vous perdrez beaucoup en lisibilité. Encore une fois désolé de pas avoir les photos intermédiaires à vous montrer le final ne soulignant pas tellement mes propos mais je pense que j'ai été un peu avare en teintes. Ces grandes stries de couleur me faisaient un peu peur alors je n'ai passé que quelques traits de violet et de vert. 
On passe ensuite au brossages pour éclaircir la glace en elle même. Là encore je ne vous donnerai pas le détail exact des couleurs, à vous de voir jusqu'où vous voulez aller, si vous voulez vraiment une glace turquoise, cyan, azur ou même plutôt grise... Le but est simplement de brosser votre glace. Là aussi attention à bien brosser toujours dans le même sens. Je vous conseille de faire plusieurs brossages éclaircissant successivement votre glace et de réduire la zone brossée à chaque nouvelle teinte. Pour cela travailler par morceau de glace ; choisissez une direction, partez de l'arrête et allez jusqu'au milieu / deux tiers du morceau puis réduisez successivement la surface jusqu'à finir sur l'arrête. Vous aurez ainsi une lumière facilement orientée et toutes vos dalles auront leur propres reflets, un peu comme un miroir brisé. Ne soyez pas timides sur les éclaircissements. Même s'il n'est pas absolument nécessaire de finir au blanc il vaut mieux donner de la lumière généreusement à votre socle puisqu'on appliquera un ombrage ensuite.
Une fois satisfait de votre palette de bleus on peut passer à l'encrage. Vous pouvez vous contenter d'une simple passage d'encre un peu plus appuyé à l'opposé de votre lumière ou utiliser des lavis successifs pour produire un dégradé à l'opposé de vos éclaircissements. Vous facilement aller jusqu'à un lavis noir si vous faites attention à ne pas faire d'auréoles, ça donnera encore plus de profondeur à votre glace.
La dernière étape et la plus visuelle est en fait toute simple. Des brossage de blanc pur. Gardez le sens que vous utilisiez jusqu'à présent et partez toujours d'une arrête. Cela simulera un effet neige fondue, une glace plus jeune ou plus fragile... Je vous conseille de passer sur à peu près tous les bords, d'en appuyer certains plus que d'autres, de les pousser plus loin à l'intérieur du morceau de glace. Répétez cette étape jusqu'à ce que vous soyez content du résultats mais ne repassez pas une couche entière de blanc, ce serait dommage de ruiner tous vos efforts ;)

Etape 4 : le détail qui tue -la neige-

Je l'avoue, c'était un premier essai de neige au bicarbonate et je dois dire que j'étais pas ultra confiant. Heureusement La Forge était là avec sa chaîne youtube et son tuto neige tout frais (pardon j'ai pas pu résister à celle là). Merci bien Lucius, un super tuto pour démarrer avec la neige !
Faudra que je bosse encore pour affiner les proportions mais sinon je suis plutôt content du résultat.
Je ne vous décrit rien ici, allez vraiment voir la vidéo de Lucius je pense qu'il n'y a pas de meilleur façon d'apprendre que de le voir réaliser sous ses yeux. J'ai essayé d'accumuler la neige en petit tas contre les seuls reliefs présents (à savoir les morceaux de squelette) et de les recouvrir légèrement. En revanche je ne suis pas sûr que remplir de cette façon les trous entre mes morceaux de glace était une bonne idée, qu'en pensez vous ?

C'est tout pour la neige, si vous avez des questions, des conseils, des remarques que se soit sur mon tuto ou juste le socle ne vous gênez pas ce blog est là pour ça !






Le socle désertique

Pour le socle désertique j'y suis allé totalement au feeling, je savais ce que j'avais en tête et j'ai foncé là-dessus. J'aurai peut être du prendre un peu plus le temps de m'inspirer quand j'ai vu qu'on sorti certains des autres participants ! Ma tentative de sable à base de roche liquide sur mes socles Esialdès ayant été couronnée de succès je suis reparti de la même chose ici mais en y ajoutant non pas des bouts de ruines (après réflexion je le ferai pour les prochains) mais une palissade en bois. J'aurai aimé la traiter avec plus de finesse mais j'ai passé trop de temps sur la réalisation des socles pour m'appliquer autant que je le désirais. De plus travailler la peinture de la neige et de la lave m'a paru plus important. 

Matériel :

- De la roche liquide de chez PA
- Des cure-dents
- Du green stuff
- Un sachet de congélation (pas besoin d'en avoir un à zip)
- Une pelle en plastique des grappes de canon nain

Etape 1 : la base

Après avoir découpé une base de 50*50 mm² j'ai eu la joie de passer un moment à couper des cure-dents de longueur égale et de plus petits bouts pour laisser passer la gueule du canon avant de les coller et d'essayer de les faire tenir bien droit (travail de nains oblige). 



En regardant la photo les pics pour le auvent ne sont pas vraiment symétriques...
J'ai sculpté en green stuff ce qui se voulait être un auvent. J'avais prévu la surface trop juste, je n'avais pas pensé que pour y mettre du relief il faudrait prévoir bien plus large. C'est dommage parce que je trouve que ça manque de relief et de naturel du coup mais c'est pas catastrophique. 
Vous ne sculptez pas ? Mais aucun souci, faire un bout de tissu c'est simple comme bonjour. Vous avez déjà pu le voir lorsque j'ai réalisé des capes pour mes Jömsvikings (qu'il faudrait que je post ici) alors je vais vous détailler la technique. Premièrement malaxer vos pâtes jaunes et bleu pour préparer votre résine verte. Ensuite le but est d'en faire quelque chose de relativement fin et de la forme que vous souhaitez (ici un carré). Dans l'idéal, pensez à vous mouillez les doigts pour y laisser le moins possible vos empreintes digitales, j'ai utilisé une règle en métal pour être tranquille. Pensez également à retirer les éventuels bouts qui ne se mélangeraient pas. Attention à choisir une surface de travail qui ne colle PAS au green stuff, pas un calendrier par exemple j'en avais déjà fait l'expérience... Une fois étalé rentrez votre bout de pâte dans le sachet plastique de congélation, pas trop près du bord. Je passe toujours un coup de rouleau à pâtisserie pour bien finir d'étaler le truc. Attention, le GS colle au sachet, d'où l'intérêt d’aplanir votre morceau avant.  
Ensuite vous n'avez plus qu'à découper au cutter votre morceau enveloppé dans le sachet et à le modeler à la forme désirer, n'hésitez pas à y mettre du relief, des plis et des replis ! N'oubliez pas cependant que le GS à tendance à "couler" et que si vous ne le surveillez pas pendant qu'il durcit il vaut s'assurer qu'il va tenir et rester dans la forme désirée. L'intérêt étant que vous être sûr de ne pas y laisser vos empreintes ! (bon si vous appuyez de toute votre force dessus je promet rien, c'est pas magique non plus...)
Mais le plastic transparent ça colle, je vais jamais pouvoir le peindre moi ?! Pas de panique, une fois votre GS durcit vous n'aurez qu'à soulevez un coin du film (ou incisez légèrement pour le récupérer) et votre film partira tout seul.




Rajoutez les détails qui devront être dans le sable (plus ou moins enfoui) avant de passer à la roche liquide. Ce petit produit miracle vous permet de générer un relief bas type terre/table/roche extrêmement facilement et de façon très modulable. Le seul bémol c'est qu'il va se rétracter pendant le séchage, il ne faut donc pas hésiter à en mettre un peu plus que ce que vous désirez au final. Ici j'ai essayé de créer un relief avec de légères crêtes/bandes de sable et une couche plus importante au pied des palissades pour renforcer l'effet d'absorption. Je ne sais pas si ça se voit très bien.
De plus j'ai dit que ça générait un relief bas, donc inutile d'espérer faire des rochers entiers ou même des dunes. Il sert seulement à recouvrir ces reliefs pour leur donner leur aspect. à vous donc de découper vos rochers dans le styrodur ou dans la matière de votre choix pour créer le relief. Attention également à l'écoulement, c'est ce qu'il nous est arrivé sur le socle futuriste. Si vous travaillez sur des surface verticales, vous ne pourrez assurément pas en appliquer une couche épaisse.
Dernier conseil : utiliser une petit spatule ou autre pour créer un relief torturé, donnez des coups dans votre roche liquide pour générer des traces, le vent, tout ce qui rendra votre sol un peu plus sauvage et naturel.

Ce que vous voyez ici est l'aspect de la roche liquide AVANT séchage à l'air libre, prochaine fois je prends une photo à sec
La roche liquide, bien massée le long de la barricade et éparpillée sur le reste du socle

Etape 2 : peinture

Ce socle était relativement rapide à faire. Une fois sous-couché, j'ai passé une couche uniforme sur le sable (légèrement liquide pour générer un premier relief). Pour la teinte le mieux c'est de garder internet à ses côtés pour observer et s'inspirer du réel, de ce que vous vous avez vraiment envie de faire. Après c'est juste une question d'essai. Prenez du rouge, du jaune du blanc et du noir et reproduisez la teinte qui vous a tapé dans l’œil. ça peut sembler dur et pénible la première fois mais après c'est comme un jeu et ça vous permet d'avoir des teintes vraiment uniques sur vos figurines.
Ensuite le classique : éclaircissements progressifs à coup de brossage et un gros encrage sur le tout à la fin.
Le bois à été traité de la même façon.
Le tissu n'a que peu été traité (question de timing). Pour les bandes j'ai compensé ma nullité en free-hand par des bandes de scotch de peintre, ça permet une démarcation parfaite sans crainte de déborder ! Couche de base, léger éclaircissement et lavis. Quand je serais meilleur sur les surfaces lisses je reprendrais ça bien.

C'est tout pour celui-ci, un socle relativement simple à réaliser mais dont tout le monde peut avoir besoin à un moment ou à un autre. N'hésitez pas à ajouter à chaque socle le petit détail qui le séparera de la foule de ses comparses : un os, une pierre, un végétal... ou une pelle ! je suis plutôt content de moi sur ce coup-là.

Etape 4 : le détail qui tue -les ballots-

J'avoue que je ne savais pas trop comment appeler ça, mais je suis sûr que vous voyez tous de quoi je parle si vous avez déjà vu un western ! Ces fétus qui traversent les rues avant un duel. J'ai pris des morceaux de lichen devenus noirs avec le contact de la terre.


"On est pas bien là, à attendre les peaux vertes à l'ombre ?"

Visite d'intérieur



Avec le canon à l'intérieur

ça dépasse jsute ce qu'il faut je te dis"

Fort heureusement, les nains de mon karak ne sont pas gros...

 Socle futuriste

C'est le socle sur lequel je me suis le plus éclaté, tant par la réalisation que la peinture même si c'est loin d'avoir été le plus simple et finalement pas le plus réusi. Il y a quelques temps j'avais récupéré des restes plastiques de Neelix qui n'en avait pas l'utilité pour faire des décors futuristes/contemporains. Parmi ceux-ci se trouvaient des barres parfaites pour faire des conteneurs grâce à leur relief. J'avais vraiment envie de me lancer là-dedans alors malgré le manque d'outil sur le coup, j'ai persévéré pour faire un conteneur éventré, à demi enseveli et parfait pour représenter un futur apocalyptique, digne d'un champ de bataille urbain (je l'espère). 

Matériel :

- Roche liquide PA
- PVC ou autre pour le container 
- Liège
- Cure-dents
- Cordes de guitare (usagées ici)
- Flocage
- Styrodur

Etape 1 : le container

La première étape a été de fabriquer le container. Théoriquement tout était  parfait, le plan 3D, les longueurs voulues... Seulement je n'avais pas prévu que cela serait aussi dur à découper. J'ai du finir par y aller à la scie, c'est pour ça que les morts sont aussi inégaux et c'est pour ça que j'ai retailler les bords sur la majorité de la surface.
L'exercice était fastidieux mais au moins, ça a finit par marcher.
Je ne saurais pas vous dire exactement ce qu'était le matériaux, donc j'espère qu'une petite photo vous ira. 

Le matériau pour faire des containers, et il m'en reste plein, merci Neelix !!!  
Dans le cas présent, j'avais prévu d'ensevelir en partie le container donc je n'ai pas découpé des face entières partout. En fait avec ce que vous voyez là, il n'y a que deux faces à peu près égales (Une s'est vu amputée de la bordure plate). J'ai découpé la seconde en deux par la diagonale puis encore en deux puisque les faces sont incomplètes.
Assemblage à la glue, affinage des arrêtes au cutter et voilà le travail ! Seulement ce n'est qu'après que je me suis rendu compte que je m'étais emmêlé les pinceaux sur le sens des rayures... Notamment la paroi sur l'arrière du socle. Je ferai mieux pour les prochains containers (en entier pour des décors !).
Comme expliqué précédemment, la roche liquide ne permettant pas de faire du relief, j'ai préparé l'ensevelissement avec une armature en styrodur.

Le relief crée en styrodur pour accueillir la roche liquide


Un effet fracturé, défoncé, cassé sur un des bords. J'ai juste foiré le sens de pose...

J'adore vraiment le rendu de cette matière qui de surcroît a très bien pris la sous-couche!

Etape 2 : l'accompagnement

Ensuite c'est ma moitié qui a bien voulu passer la roche liquide, en y ajoutant au passage une foultitude détails bien pensés ! Elle y a inséré les restes de mes découpes du container, des cure-dents pour y faire des tuyaux/câbles et même un peu de mousse derrière. Les photos ne montrent pas la plaque de liège utilisée pour la route, l'idée est venue après, en se rendant compte que la surface était trop petite pour y poser une figurine. Le liège est un outil très utile pour réaliser des socles. Je l'utilise en plaque de quelques millimètres d'épaisseur, facile à découper ou à arracher à la main selon le rendu désiré. Les deux faces ont une texture différente ce qui permet de varier les effets. Ici j'ai utilisé le côté le plus lisse.
Pas de difficulté sur cette étape, hormis faire attention aux écoulements de la roche liquide, ici vous constaterez peut être une petite différence au niveau des cure-dents par rapport à la version finale.

La roche liquide posée entièrement par madame, la classe !

Un côté terre accrochée jusqu'en haut

La roche liquide, pas totalement comme le rendu final, on a eu quelque problèmes découlement au niveau des cure-dents

Etape 3 : la peinture 

Une fois sec, il ne restait plus qu'à peindre et poser quelques petites touches de flocage pour monter que la nature reprend quand même ses droits.
Pour la terre : une marron foncé puis des brossages successifs pour l'éclaircissement en utilisant du jaune/orange puis du beige. Pas de lavis puisque la couleur de base est suffisamment sombre. ça ne fait pas ressortir la terre plus que ça, mais ce n'étais pas le but non plus.
Pour le container j'ai passé une couche de base en Regal blue puis j'ai rajouté progressivement du blanc dans mon bleu et fait des brossages sur des zones de plus en plus réduite. Principalement en réduisant la zone vers le haut pour donner une impression de lumière zénitale. J'ai eu la main un peu lourde car on voit des traces de peintures sporadiques ENTRE les crêtes du container. Je vais reprendre ça pour le finaliser un peu mieux. Pour que ça n'ai pas l'air trop "neuf", j'ai utilisé deux jus sur cette pièce. Un de marron, et un de marron/orange pour simuler la rouille ou plus généralement le passage du temps. Ils ont été appliqués à l'inverse de l'effet de lumière pour renforcer encore le contraste.
Pour les cure-dent ou les pierres : couche de base, brossage et encrage marron (Gryphon Sepia)

Etape 4 : le détail qui tue -la fleur-

Même si j'étais très content de socle à ce stade, je trouvais que ça faisait un peu trop désespéré, pas assez vivant. J'ai donc rajouté du flocage à quelques endroits, comme si la nature reprenait ses droits. J'adore particulièrement la petite touffe poussant de la route. Il fallait plus, encore une chose pour sortir ce socle de sa monotonie : la fleur. Avec ce point culminant du socle maculé de terre, la touche de vie incarnée par la fleur s'imposait ! Surtout quand on sait que le socle est destiné à un dreadnought du chaos.

Vue de face, focus sur la route

Une fois peint, la roche liquide a vraiment un aspect PARFAIT

Mais que reste t'il dans cet étrange container..?

Le détail qui me plaisir, les fleurs comme lueur d'espoir tout qui surplombe le socle



Socle démoniaque

J'avoue bien volontiers que c'est le socle le moins originale du lot, mais un socle démoniaque... Je n'avais tout simplement pas d'idées. Je suis donc parti sur un classique : basalte et lave. Le but ici était de faire un socle pour accueillir un char du chaos (GW). Pas facile de trouver quelque chose d'original tout en gardant un semblant de réalisme à la position du char. ça peut sembler fastidieux quand on le regarde terminé, mais une fois la technique enregistrée, ça va très vite !

Matériel :

- Du liège
- Du sable fin
- Du green stuff
- Un outil boule (ou une aiguille ayant un support rond)
- Un pinceau gomme
- Un pinceau qui ne craint pas


Etape 1 : le basalte

Le plus gros du travail est de réaliser la partie solide sur laquelle vous poserez votre/vos figurine(s). N'hésitez pas à travailler avec la-dite figurine pour tester et ajuster au fur et à mesure et être sûr que vous n'aurez pas une mauvaise surprise au moment de l'assemblage. On voit même les marques de crayon à papier utilisées pour mémoriser l'emplacement de chaque îlot au cas où. Cette fois-ci c'est le côté le moins lisse qui est utilisé. On voit bine que le liège est crevassé, comme une fusion imparfaite de plusieurs éléments ou au contraire un tout craquelé, morcelé. C'est exactement ce qu'on cherche avec notre lave, ce qui nous permettra de laisser voir de la lave liquide par les creux de notre basalte. 
Pour ce qui est de travailler le liège : ne pas le couper avec un outils mais l'arracher doucement à la main. C'est suffisamment pour ne pas être une épreuve de force et ça vous permettra de donner un effet beaucoup plus naturel. En revanche, comme le liège est en plaque, si vous voulez donner plus de volume, il faudra empiler les couches. Donc, si vous désirez faire des rochers je vous conseillerai plutôt le Styrodur qui sera plus malléable.

La pose du basalte sur fond de super croquis

Etape 2 : le détail qui tue -les bulles de lave-

Soyons honnête l'idée n'est pas de moi, je l'ai vu en furetant sur un internet en cherchant des idées sur les socles magmatiques. J'ai utilisé du green stuff pour sculpter les bulles selon mes envies et ça je vous assure que tout le monde peut le faire. J'ai roulé deux boules dans le creux de ma main que j'ai laissé sécher avant de les couper en deux, pas exactement au milieu pour ne pas créer trop de symétrie. Pour les deux bulles qui s'élèvent je suis parti de boules également. Je les ai posé sur ma surface de travail avant d'enfoncer le dos d'une aiguille dedans (c'est un bout rond, censé représenter l'intérieur de la bulle). Ensuite il suffit de tirer la résine dans le sens de votre choix : vers le faut pour faire une bulle plus fermée, vers le bas pour l'ouvrir. J'utilise un pinceau comme pour ça, peu importe la dureté, mais je suppose que chacun a ses petits outils pour travaille la GS. On étale la pâte vers le bas pour créer la liaison avec le sol et éventuelle une colonne qui élèverait la bulle au dessus de la surface. ça peut paraître abstrait comme ça, mais c'est vraiment une question de feeling, vous verrez votre bulle prendre forme au fur et à mesure et vous corrigerez en direct ce que vous considérez comme des imperfections. Une fois que vous trouvez le résultat satisfaisant, retirez délicatement l'aiguille et tout devrait bien se passer.
Laissez séchez, ensuite il ne reste plus qu'à coller !

Photos prises ma moitié, y a de l'idée hein? ça en fera au moins une série de bien !

Etape 3 : casser un peu le plat

Même si le basalte est relativement plat et lisse, il serait vraiment dommage de s'arrêter là.  Un peu de sable fin déposé à divers endroits permettent de rajouter un peu de relief à vos socles, libres à vous de les considérer comme des imperfections de la roche, de la poussière, des cendres... De petits rochers sont également un petit plus à ajouter. Ils sont collés au reste avec de la colle à bois diluée à l'eau. 

Avec ajout de sable/roche pour donne un peu de relief



Etape 4 : la peinture

Ici le but est de faire jouer les contrastes. Je n'ai pas un niveau suffisant pour jouer avec les ombres et les lumières alors ce sera simplement une opposition entre la lave plus ou moins claire, dans des tons chauds et le basalte, froid en soir (que l'on peut légèrement teinté de bleu). Là encore, je n'ai pas eu le temps de faire des photos des étapes intermédiaires mais je me rattraperai su mon prochain socle que je fais comme ça.
Premièrement, il faut passer une couche de rouge sombre sur l'intégralité du socle. Les plus flemmards pourront se contenter de boucher les trous pour le liège mais c'est vite fait d'en oublier je trouve. Pour cette couche la peinture n'a pas besoin d'être très épaisse (si vous êtes parti d'une sous-couche blanche bien sûr).
Ensuite on va éclaircir et traiter toute la lave (et les fonds du basalte). Pour la lave, la texture du socle n'étant pas lisse, il est possible de faire une sorte de brossage en tamponnant avec un pinceau qui ne craint pas. Partez de votre rouge foncé et éclaircissez progressivement : rouge pétant, orange, jaune et blanc pour les plus téméraires. Bien sûr on ne fera pas que passer d'une couleur pure à une autre, on passera au minimum par des étapes 50/50 de chaque. Le plus important est de réfléchir où poser ses couleurs. Il est plus logique que les couches claires (plus chaudes) soir au centre, au plus mobile, loin du basalte refroidi. De plus, même si ce n'est pas forcément réaliste, je me suis concentré également sur les contours du socle, qui donne des zones facilement identifiables. Ces zones n'ont toutefois pas reçu un éclaircissement aussi important qu'au centre du socle pour ne pas trop attirer l'oeil.
Pour ce qui est des bulles, même principe. Cependant, plus ça va et plus je me dis que j'aurai du faire l'inverse...
Profitez de chacune de vos couches pour passer un peu de cette couleur à un endroit différent du liège. Inutile de réaliser l'éclaircissement pour chaque zone, il peut être bon de créer des différences de teintes et il suffit de "remplir" le fond des fissures.

Une fois que vous serez satisfait du résultat, on passe au basalte. On commence par une "base" de noir. Je met des parenthèses à base puisque ici il s'agit d'avoir la main légère, le but n'étant pas de recouvrir les fissures que l'on a laissé de couleur lave. Pour ceux qui ont des doutes, vous pouvez faire un brossage en ayant la main lourde, ce qui vous permettra de doser la quantité de lave que vous laissez filtrer en accentuant (ou non) votre brossage. Le basalte étant d'un noir pur, je n'ai pas voulu trop éclaircir et je me suis contenté de quelques brossages de gris sur les bords en particulier. J'ai plus insisté sur les cailloux et le sable (mais le sable est encore trop foncé, je vais devoir repasser). 

Cette photo fait ressortir le socle rouge...

... celle-ci le fait ressortir orange (garanti sans trucage)

Une petite vue en profondeur

Ici une photo avec le char qu'il accueillera pour que vous ayez une idée. Il est très loin d'être fini, j'avais commencé ça à une époque ou mon frère devait jouer chaotique. Je suis preneur de toute remarque !

Avec le char dessus, que j'ai commencé à peindre il y a... longtemps. On ne le voit pas sur la photo mais les roues du char sont à deux hauteurs différentes.

Socle végétal

C'est le premier socle pour lequel j'ai eu une idée. Depuis un moment (depuis mon passage à KoW en fait) je pense à socler/repeindre mes lézards. Comme le stégadon s'était décollé il y a quelques temps, c'était l'occasion rêvée de lui faire un beau socle ! Ici, le but état de représenter le passage d'un stégadon et toute la finesse qui l'accompagne dans ce socle. Pour ça j'avais prévu initialement des animaux en fuite, des lianes et des arbres cassés. Finalement... J'ai pas eu toute cette motivation de sculpture et je me suis reporté sur des arbres brutalement dégagés du passage, des traces de pas et des végétaux abattus. Il semblerait en tout cas que ce soit un socle qui est vraiment plu et j'en suis ravi !

Matériel :

- Du lichen
- Des épines de pin
- De la roche liquide PA
- Du flocage

Etape 1 : la flore

Quelques mots à propos du lichen : ce n'est pas la première fois que je l'utilise et j'aimerai bien vous en dire à peu plus à propos de ce matériau magique. Le lichen est un champignon que l'on trouve toujours sur un support (pierre, bois...) et qui est présent un peu partout. Celui que j'utilise est bien sûr breton et ne m'a rien coûté puisque je l'ai ramassé lors d'une ballade. Il est dur (et cassant) lorsqu'il est sec mais on peut à tout moment l'humidifier pour qu'il redevienne souple et malléable (et absolument pas cassant) ce qui est bien pratique pour le travailler ! Il en existe également dans le commerce de la maquette qui a été traité pour rester éternellement malléable si certains ne se sentent pas l'esprit champêtre. Il peut très bien servir de buisson, d'arbre/arbuste ou d'un quelconque végétal. Personnellement je préfère le recouvrir d'une couche de colle à bois diluée pour le solidifier qui à l'épaissir un petit peu. 
Ici on commence par sélectionner nos bouts de lichen qui serviront à faire nos arbres. Idéalement on prendra ceux qui ont une grosse partie pour le tronc et qui "bourgeonnent" au bout pour représenter au mieux le feuillage de ces arbres.
Le but ensuite est de les coller de façon à ce qu'ils paraissent avoir été poussés, à moitié déraciné, culbutés... Collez en d'autres à terre pour représenter ceux qui ont été complètement abattus par le passage de la bête. A terre j'ai également collé des épines de pins, préalablement cassées en certains endroits pour diversifier un peu les végétaux. Vous pouvez encore utiliser plus de sortes de plantes pour enrichir votre création bien sûr. Ne cherchez pas à coller vos plants à 100% si certaines parties te touchent pas le socle c'est tant mieux ! ça permettra de jouer avec le relief en utilisant la roche liquide dans la prochaine étape.

Etape 2 : la terre

Il s'agit maintenant de créer du relief, vous ne voulez pas que votre forêt soir plate, bien taillée et sans ornières si ? Pour cela la roche liquide est encore une fois l'outil adapté. Créez le relief selon vos envies, donnez des coups de spatule, formez des petits tas... Vous n’êtes pas non plus obligés d'en mettre absolument partout, ici j'ai laissé des espaces vierges pour représenter les traces de passage du stégadon (je dis on, mais je crois que c'est ma moitié qui a aussi joué avec la roche liquide ici. Je me suis fait voler tout le travail marrant...).
Il s'agit également ici de jouer avec les végétaux que vous avez (im)plantés plut tôt. les entourer vous permet de leur donner un aspect plus encré dans la terre, recouvrir certains végétaux a sol apporte également du contraste ou encore passer entre les trous. Jouer avec le volume, tentez des trucs, éclatez-vous ! L'avantage étant que la terre liquide ne sèche pas instantanément, autant s'éclater un max tant qu'on peut.

Vu d'ici, je vous l'accorde ça ne ressemble pas à grand-chose

D'ici c'est bien mieux, et on voit l'implantation des arbres avec un effet "écartés pour cause de passage brutal"

Etape 3 : la peinture

La terre a été traitée de la même façon que pour le socle futuriste, couche marron foncé puis brossages successifs pour faire ressortir les reliefs. Pour le bois j'ai jouer avec trois couleurs : jaune, rouge, noir pour créer différents marron et faire varier les teintes des arbres ; c'était vraiment l'étape la plus chiante, le lichen a tellement de recoins... Pour la partie haute du lichen j'ai choisi de passer une première couche de vert à peut près neutre avant de brosser de plus en plus clair jusqu'à un vert pomme ultra flash. En revanche l'écorche n'a pas été éclaircie. Je n'avais pas collé d'autres détails vu la place qu'occupait le stégadon sur le socle donc c'est tout pour la peinture !

Etape 4 : le flocage est ton ami

Double utilité au flocage ! J'ai utilisé de l'herbe statique sur les côté du socle qui en sont couvert. Au milieu par contre je n'ai posé que quelques touffes pour un effet "épargné par la tornade à écailles". De petites fleurs de chez Army Painter sont venues compléter le décor pour enrichir un peu la palette de couleurs, c'est peut être pas très jungle mais j'aime beaucoup le rendu. 
Enfin, le flocage a été utilisé pour faire le feuillage des arbres pour compléter la peinture. En passant de la colle à bois au pinceau sur l'extrémité des arbres j'ai pu ensuite les saupoudrer de flocage et ainsi élargir la stature de mes arbres. Pour le coup, cette idée là venait vraiment de moi et je suis très content de ce test, je referai ça !

Vue de dessus

Je suis assez fier du rendu du passage d'animal sauvage

Est que la direction du mouvement de la bête est visible ?
Une petite vue avec la figurine pour vous montrer que le socle est vraiment prévu exclusivement pour lui ! J'aimerai beaucoup savoir ce que vous en pensez, ça m'aiderait à voir si j'ai des retouches à faire. Pour ce qui est de la peinture je vous demanderai de vous montrer conciliant, c'est la première armée que j'ai peinte et elle repose beaucoup sur du brossage à sec parfois sur du noir donc est très sombre... ça fait partie de la longue liste de chose que j'aimerai faire (repeindre mes lézards entièrement). Un jour viendra ou je trouverai temps et courage, je ne désespère pas !

Soyez indulgent avec la peinture, c'est pas première armée peinte ;)

Le stégadon s'insère comme prévu

Le mot de la fin

Pour conclure cet article (il était temps, désolé), je dirais qu'une figurine est bien peu de choses sans un socle pour la mettre en valeur. Travailler le socle après la figurine peut paraître plus simple mais je pense qu'avec cet exercice on voit qu'il n'en est rien. Travailler avant permet de se lâcher plus, de ne pas se freiner et de pouvoir vraiment tout faire. Après avoir réalisé ces 5 socles je ne saurais que vous encourager à prendre vous aussi le temps d'en faire, d'expérimenter et de changer un petit peu du train train quotidien de la peinture de figurines seulement. 
Bien sûr mes modestes réalisations ne sont pas les seules dignes d'intérêt alors voici la galerie du concours des 100 000 pour voir plein de belles choses. Attention toutefois la plupart ne sont pas adaptés pour du jeu (voire pour y placer une figurine) mais il y a des œuvres très intéressantes. 
Encore un grand merci à Monty pour ce concours original et très bien organisé !

Kenavo.





6 commentaires:

  1. Comme quoi, un socle sans sa fig ne raconte pas grand chose.
    Avec ce post, je regrette de ne pas t'avoir mis plus haut dans mon vote.

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    1. Je crois en effet que je me suis tiré une balle dans le pied plus qu'autre chose en voulant attendre avant de poster pour plus d'équité, tant pis.
      En tout cas merci d'avoir pris le temps de venir jeter un œil !

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  2. J'adore tes socles, particulièrement le moderne et le végétal :)
    Pour le démoniaque, je pense que tu aurais pu réutiliser la roche liquide qui, une fois peinte en noir, aurait donné cet aspect si particulier des roches volcaniques. Et puis, un petit effet de lumière rouge/jaune sur les bords des roches aurait apporté plus de réalisme, un peu comme ici :
    http://www.coolminiornot.com/articlesimg/art42c724b01d4d2.jpg

    En tout cas, très beau boulot !

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    1. Merci, ça me fait bien plaisir !
      Tes connaissances en basalte sont surement meilleurs que les miennes mais je pensais à une roche très lisse, seulement fissurée en certains endroits. Faudrait que j'essaye en roche liquide pour comparer, tu voulais parler de la texture "aérée" des roches volcaniques ?
      Pour la lumière je suis on ne peut plus d'accord, je n'y ai pensé qu'une fois avoir vu les socles des autres participants... Je pourrais toujours le reprendre à l'occasion.
      Merci pour le lien !

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  3. Bonjour,
    je découvre ce post en creusant tes tutos
    c'est impressionnant, tu es bien modeste
    surtout que les socles sont bien adaptés à ce que tu poses dessus
    et tu prends le temps d'écrire des articles détaillés, j'aime le partage
    bravo à toi pour tout cela
    Kala

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    1. Merci beaucoup ça me fait bien plaisir !
      J'aimerai pouvoir en faire plus, mais tout est question de temps...

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