Hello,
Le temps file à une vitesse impressionnante... J'arrive à faire un peu de peinture mais quasiment rien n'est fini à 100% pour vous le montrer, surtout que j'essaie de réunir certaines peinte pour un gros article à venir. Ajouté au fait qu'il y a beaucoup à faire côté "pro", difficile pour moi de vous écrire des articles, même si ce ne sont pas les idées qui manquent.
aujourd'hui un poil de peinture avec le test d'un schéma de couleur sur un Genestealer. Ce petit est amené à servir plusieurs projets que vous découvrirez plus ou moins bientôt. Je vous propose un petit texte d'ambiance (écrit pour Mars Code Aurora dans le cadre du concours Mars 700), les photos de la bête puis un peu de détail sur le pourquoi du comment. Prêts ? C'est parti.
Dans
un trou vivait un sauteur. C'était un trou déplaisant, sale et humide,
rempli de bouts de vers et d'une atmosphère suintante, par endroit un
trou sec, sablonneux, sans rien pour s'asseoir ni sur quoi manger:
c'était un trou de la Faim, ce qui explique pourquoi un humain l’eut
décrit ainsi.
Il n’y avait pas de porte tout à fait ronde comme
un hublot, peinte en vert, avec un bouton de cuivre jaune bien brillant,
exactement au centre. Il était ouvert directement sur un vestibule en
forme de tube, comme un tunnel, un tunnel très inconfortable, sans
fioritures, aux murs creusés, au sol rocailleux et garni de débris ; il
était « meublé » de bassins stagnants et de quantité de patères pour les
prises et les proies. La Faim n’aimait pas les visites. Le tunnel
s'enfonçait assez loin, mais pas tout à fait en droite ligne, dans le
flanc du cratère - Le Cratère, comme tout le monde l'appelait à des
lieues alentour- et l'on y voyait maintes petits puits ronds, d'abord
sur un côté, puis sur un autre. Le Sauteur n'avait pas d'étages à
grimper: chambres, incubateurs, caves, alcôves (celles-ci nombreuses),
garde-manger (il avait des pièces entières consacrées au gibier),
couveuses, salles de reproduction, tout était de plain-pied et, en fait,
dans le même couloir. Les meilleures chambres se trouvaient toutes sur
la gauche (en entrant), car elles étaient les seules à avoir des
fenêtres, des ouvertures circulaires et profondes, donnant sur le dehors
et Le Cratère qui descendaient au-delà jusqu'à la mine.
Ce
sauteur était un sauteur très habile, et il s'appelait Kntr. Les
Sauteurs habitaient le voisinage du Cratère depuis des temps
immémoriaux et ils étaient très considérés, non pas seulement parce que
la plupart d'entre eux étaient furtifs, mais aussi parce qu'ils
n'avaient jamais peur et ne faisaient rien d'attendu. On savait ce qu'un
Sauteur allait dire oui à n'importe quel assaut sans avoir la peine de
le lui demander. Ceci est le récit de la façon dont un Sauteur eut une
aventure et se trouva dire et faire les choses les plus inattendues. Il
se peut qu'il y ait perdu le respect de ses voisins, mais il y gagna...
eh bien, vous verrez s'il y gagna quelque chose en fin de compte.
Kntr
était par nature un être taciturne et belliqueux. Comme tous les
sauteurs il était discret, d’aucuns diraient furtifs. Il n’avait pas son
pareil pour escalader mon talus et autres ajouts à la terre des
envahisseurs. Il avait cependant quelque chose de plus chez lui. Les
plaques qui lui servaient de protection étaient bien plus épaisse que
celle de ses congénères formant une carapace le rendant encore plus
résistant aux tirs des envahisseurs. Il avait toujours combattu, depuis
qu’il avait été en âge d’utiliser ses serres, celles-ci lui avaient
servi à découper, à dépecer, à trancher. En somme : tuer était à la fois
son métier, son passe-temps et son plus grand savoir faire. Au fur et à
mesure des raids contre les envahisseurs, il avait développé sa propre
technique. Si l’ennemi ne venait que rarement à lui, il pouvait
l’attirer lui-même. Le liquide qui coulait en lui, il avait appris à le
contrôler et adjoint aux crochets calciques qu’il arrivait à cracher, il
pouvait ensuite ravaler sa propre salive pour rapprocher le ou la
malheureuse (il n’avait cure du sexe des étrangers, à peine ressentait
il un léger arrière goût qui les différenciaient) dans laquelle se
projectiles s’étaient plongés. Il avait survécu, vague après vague là où
les autres étaient tombés, mais jamais sans emporter leur lot
d’extra-martien. Kntr avait fini par devenir ce que les hommes appellent
un « spécialiste ». Il était envoyé derrière les lignes ennemies afin
de surprendre, de désorienter et, comme on pourrait s’y attendre, tuer
tous ceux qui menaçaient le centre de Mars, tous ceux qui menaçaient son
foyer, son trou…
Ce petit a fait crash test de mon schéma. L'idée était d'avoir quelque chose de rapide à traiter et suffisamment visuel à distance de jeu. J'avais déjà peindouillé de petits décors tyranides issus de la boite Bataille pour Maccrage avec du bleu en bordure de ces carapaces, j'ai donc voulu reprendre le même principe.
Sous-couche noire avec une Bombe action, l'accroche est particulière, mais le prix est imbattable... Je pense surtout m'en servir pour les décors.
Ensuite j'ai procédé en aplats liquides pour essayer de faire une jolie transition. Je suis parti sur un bleu très foncé en voulant faire un fondu, à la réflexion, je me manade si les prochains n'auront pas une cassure noire / bleu plus net.
Ensuite j'ai poussé les éclaircissements jusqu’à un bleu très pâle.
Ensuite, il a fallu à réfléchir aux "parties molles" et à une couleur qui viendrait bien compléter cet aspect crawler, qui ne prend pas vraiment la lumière. J'ai eu beaucoup de réponses différentes de la part des différents groupes auxquels j'ai demandé. Au final, je suis parti sur un vert pétant, tirant vers le jaune acide. L'encre marron en revanche n'était pas une bonne idée et m'a bien flingué mon contraste là où je pensais le renforcer. Les yeux ont été fait grâce aux jaune final utilisé précédemment, l'acide de la gueule a été traité de façon identique et les dards et les dents sont fait en os classique. Je n'ai pas été si rapide que ça au final, il m'aura bien fallu trois soirées pour peindre ce petit bonhomme mais j'espère gagner en vitesse si j'en peins plusieurs d'un coup. Le bémol principal que j'ai est pour le haut du crâne, qui est au final tout noir hormis les veines et ressemble trop à la carapace à mon goût. A voir si je peux jouer avec les vernis mat et brillant.
Le socle est quand à lui traité comme avaient été faits les drones, avec un peu de béton pour le MDF que j'avais mis dessus et de l'asphalte pour le liège. Les petits détails tyranides sont traités comme le bonhomme juste au dessus qui les a sûrement engendré. J'ai foiré mon marquage de chiffre, je ne sais pas si c'est ma méthode ou la peinture jaune qui était étrange, tant pis.
Premier crawler d'une longue lignée je l'espère, il va falloir que je trouve une méthode pour les faire adhérer au mieux au socle parce ces couillons sont toujours en équilibre sur une seule jambe... sans parler des autres types de tyranides qui peut être encore pire... Bref, ça promet !
Kenavo.
Beau travail. J'aime beaucoup les parties claires qui donnent de la dimension à ta fig.
RépondreSupprimerMerci beaucoup !
SupprimerUne flotte ruche de cet acabit,ça aurait la classe. Beau schéma
RépondreSupprimerJe ne sais pas si j'irais jusqu'à une flotte totale mais j'ai quelques bestioles à peindre oui ;)
SupprimerMerci !