vendredi 22 mai 2015

Dead man's hand : le bon, la brute et le truand sont dans un saloon...

Salut les pieds-tendres,

Ce soir (ce matin très tôt?), petit article à chaud après avoir eu l'occasion de tester ce soir Dead man's hand. Initiation organisé par Neelix (dont vous trouverez le sujet consacré à dead man's ici) et sa splendide table. N'hésitez pas à faire un tour dans les (certes 8) pages du sujet, y a un peu de tout : des figs, du soclage, du décor etc…  

ça en jette hein?
Je compte vous faire ici le récit tel qu'il me vient, dans l'ordre où se sont déroulé les événements globalement, j'espère que ça n'en sera pas désagréable à lire.

Le calme avant la tempête...

Une fois la ville mise en place donc (et observée sous tous les angles), on passe à la présentation des deux bandes rivales : d'un côté (celui de Neelix) les forces de l'US cavalry. 5 soldats équipés d'une carabine springfield, un vieux vétéran et son colt ainsi que le capitaine lui aussi armé d'un colt mais également d'un sabre de cavalerie. Bref : Neelix était le bon.
De l'autre : des hors-la-loi. Les vrais maîtres de la ville, une bande soudée par l'or (et l'alcool). Séparés en deux groupes : un petit gars avec son colt, un autre avec un shotgun et le troisième n'étant rien moins que le pistolero de la bande. Bien qu'un peu plus âgé c'était toujours la meilleure gachette de la ville, un homme d'action, un gars qu'en a et qu'on vient rarement cherché. Bref : mon père était la brute.
De l'autre côté on avait le chef : un type malin, fourbe à souhait et qui avait su faire main-basse sur la ville, son alcool et ses prostituées… Toujours flanqué de ses deux hommes de main au colt et pour l'occasion, joe était même venu prêter main forte avec sa vieille winchester. Bref : j'étais le truand.

Une fois n'est pas coutume, les deux bandes se font face, chaque homme est alors caché derrière un coin de mur, de vieilles caisses ou des tonneaux pas encore percés… L'US army a ses habitudes, elle sait comment elle doit procéder : occuper le saloon, faire diversion de chaque côté et dégommer ses fils de chacal avant de pouvoir voir le blanc de leur yeux sinon… Sinon c'est trop tard, si les hors-la-loi s'approche, ils savent que leur fusil un coup ne les sauvera pas de la volée de plomb que les colt de ces cow-boys au rabais  ne manquera pas de leur envoyer.

Dans les premières minutes, les maîtres présumés de la cité marchent au radar, sont plus longs à réagir (l'alcool, les femmes… Qui peut savoir?) et voilà qu'en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire l'US army a déjà pris place dans le Rogan's Bar, à tous les étages, et prend position dans la maison de l'ancien maire (enfin, avant que les travaux ne cessent, faute de maire à accueillir héhé) et même dans le cimetière. Ni une, ni deux, les hommes du chef se mettent à l'abri dans ou sur la première maison qui se présente à eux tandis que ce bon vieux pistolero et ses hommes courent à gauche et à droite (et rarement en ligne droite)… C'est là que les premiers coups de feu retentissent. Alors que l'homme au shotgun traverse la rue à toute vitesse pour tailler une nouvelle porte d'entrée au saloon (et à travers les soldats qu'il y trouvera) les soldats tentent tant bien que mal de le truffer de plomb, mais ce n'est pas assez pour arrêter cette force de la nature mue par le désir de sang chaud et de cervelle clouée au plafond. En fait, ce n'était même qu'une diversion puisque le reste de la bande en profite descendre le vieux vétéran qui avait pris place derrière une fenêtre du rez-de-chaussée. Une winchester, deux colts faisant feu à plein régime, c'est rarement bon pour la santé. D'ailleurs faudra penser à envoyer des fleurs à sa femme… Cela ne se passe pas non plus sans heurt car l'un des hommes de main se fait surprendre lors de son tir par le soldat posté sur le toit du saloon qui attend de le voir à découvert pour lui plomber la jambe droite.
Les échanges de coup de feu ne se font pas non plus attendre du côté où le vétéran et son acolyte se donne à cœur joie sur le malheureux soldat qui avait déjà mis un pied dans la tombe… Effrayé et blessé, ce dernier préfère cueillir des pissenlits à l'abri derrière une tombe pour récupérer un peu recharger, en espérant ne pas les manger par la racine au prochain tour héhé.
La poussière retombe, on entend le vétéran s'écrouler dans le saloon, la tension est à son comble… 



Désolé du cliffhanger pourrit mais comme chaque parti devait rentrer tôt pour dormir (d'ailleurs il serait temps que je finisse cet article, rah la faute à Morikun, pour la peine le prochain article est pour lui, je vous conseille de ne pas le manquer d'ailleurs) nous avons arrêter à la fin du deuxième tour, en laissant simplement mon père faire une simulation du troisième tour (enfin surtout du tir de shotgun sur le capitaine à bout portant à l'étage). Sachez que ce dernier aurait été littéralement abreuvé de plomb et n'en serait sorti qu'avec 1 point de vie (sûrement ôté par mon chef dès l'activation suivante gniark gniarl gniark (ça change du "héhé" et ça reste un rire de hors-la-loi).


Pour parler un peu du système :
La création de bande se fait assez rapidement (surtout en partie "one-shot" ) on dépense simplement les points dans les personnages et on choisit leur équipement quand nécessaire. Ici on avait 21 points chacun. On joue donc différents profils avec peu de caractéristiques et une seule arme généralement.
Normalement une vraie partie se déroule comme dans un film, en trois scène : l'intro (j'ai oublié le nom) où seuls quelques personnages sont présents sur la table pour une "petite bataille" entre gens civilisés. Puis on a la fusillade où l'on fait rentrer d'autres troupes et enfin le final a où l'on a tout le monde sur la table. Chaque scène représente une mini partie avec ses propres objectifs et condition de fin et peut même avoir de l'influence sur la suite. Ici, en gros on faisait juste une scène où le seul objectif était de découvrir les règles et donc de se canarder.
Une séquence de jeu :
Une bande est accompagnée d'un jeu de cartes (ici on avait deux couleurs chacun : pique et trèfles pour nous et cœur et carreau pour l'US army), ces cartes serviront à la fois à l'initiative et à déclencher et certains pouvoirs.
En effet, au début du tour chaque joueur pioche une carte qu'il attribue à une de ses figurines en tant que valeur d'initiative. Ensuite, chaque autre figurine reçoit une carte au hasard pour déterminer quand elle agira.
On résout ensuite les actions par ordre décroissant d'initiative (As, têtes, 10,9…).
Très bon système qui rajoute un bon côté aléatoire, un petit frisson grisant.

Les fameuses cartes et leurs pouvoirs

Lors de l'activation d'un personnage on a 3 actions à dépenser, annoncées à l'avance : tir, mouvement, viser etc… ou alors on peut réagir à l'action d'un personnage adverse réalisant ainsi une seule action au lieu de trois mais pouvant s'avérer décisive si déclenchée au bon moment. Bien sûr les activations sont ponctués d'effets et d'interruptions déclenchés par les cartes dans les mains des joueurs pour pimenter un peu le tout.
Bien qu'utilisant un D20 pour résoudre les tirs, le nombre de bonus (et surtout de malus) s'appliquant calibre un peu le tout et réduise le côté aléatoire selon la façon dont vous faites les choses, le tout en restant un système light et fun car c'est clairement le principe !

Bien sûr ici je n'ai pas décrit la moindre petite règle, il y en a quand même quelques unes qui viennent ajouter des détails très plaisants au jeu et le système global assure fun action rapide pour une escarmouche (relativement) rapide et simple à prendre en main.

Beaucoup de marqueurs pour facilement identifiés les statuts
Enfin, les différentes faction jouables ont chacune leur personnalités, leur spécificité et proposeront à chacun une bande adaptée.

Seul point négatif : les décors.
C'est sûr que la table de Neelix est magnifique et crée une ambiance de folie mais… Ce sont des décors très spécifiques, quasi impossible à réutiliser pour autre chose que du far-west. Il est intéressant de jouer avec des décors dont ont peu retirer les toits, gérer les étages etc…  il est donc très difficile de les créer soi-même (enfin je trouve) ce qui pose le second problème du coût de ces décors. Je vous laisse aller surfer rapidement sur le net pour vous en apercevoir.
Ce jeu nécessite donc un apport financier non négligeable et… seulement pour ce jeu au final.

 Sur ce il faut que j'aille dormir et je vous dis à la semaine prochaine pour un article dédié à Morikun!

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