mercredi 23 décembre 2015

Kings of Breizh : quand les pavés ressortent (en toute simplicité) et débrief Anti-jeu

Demat,
ça fait un bail que j'ai pas pris le temps d'écrire un article, je sais. Avec la fin d'année qui approche à vitesse grand v je suis diablement occupé croyez moi.
trêves d'excuses minables, rentrons dans le vif du sujet !
Édit : et bim une semaine de délai en plus à finir le poste.
Édit bis : et vlan, deux de plus pour cause de partiels.
ça fait deux semaines qu'avec Slagash on se voit pour tester Kings of War, le jeu Mantic où tu fais s'affronter plein pitous dans le thème médiéval fantastique.
C'était l'occasion de ressortir les grosses armées, de sortir des pavés monstrueux et de lancer des brouettes de dés !
Retour à la bataille de masse : que nous faut il ? Une grande table, plein de décors, un livre de règles et... attendez il manque un truc. ah bah oui, des tas et des tas de pitous pour simuler le combat de masse ! Après avoir regardé les armées proposées sur l'Army builder je me rend compte que chacune des armées que j'utilisais pour WHB a sa faction dans KoW (ouais, c'est balo quand même non?) ainsi que certaines exclusives (nain du chaos entre autres).
Les règles, parlons en. A défaut d'avoir pris le temps de récupérer mon exemplaire des règles on s'est servi des quickrules disponibles gratuitement sur le site de Mantic. Outil fort appréciable pour tester le jeu !
Nous voilà donc en haut de la station de Paimpont, magnifique vue sur le pays de Brocéliande prêt à en découdre sur un table d'1m 80 de large. Ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé et ma foi, ça fait un bien fou!
Vu qu'on est un peu (beaucoup) des pipelettes et qu'on se croise pas tous les quatre matins on a traîné sur la mise en place et la présentation mais une fois lancés, on a fini la partie en 2h 30 ! Pour une partie d'initiation où on ne connaissait pas les règles, je trouve ça pas mal du tout. Je ne tiens pas à faire une critique du système KoW pour le moment puisque je n'en ai pas encore découvert tous les aspects mais je m'y attellerai quand j'aurai mon livre de règles entre les mains.

Première partie : écailles contre cottes de maille

Pour cette occasion j'avais sorti mes nains et mes hommes-lézards, mes deux premières factions WHB et de ce fait entièrement peintes. Nous étions parti sur un format 1000 points, sachant que l'équivalence avec les points WHB est totalement inexacte, je vous laisserai juger par vous-même sur les photos. Je vous demanderai tout de même d'être indulgents envers mes lézards, c'est la première armée que j'ai peinte (12 ou 13 ans à l'époque je sais plus exactement). Les nains qui sont venus après sont déjà un poil mieux mais c'est pas encore ça. Un jour (faut y croire) je pourrais les reprendre bien comme il faut.
La horde sauvage vue du flanc droit

Les guerriers nains ont juré de protéger les canons, leur général préférant de loin les boire....


Slagash a décidé de jouer les nabots je le suis donc retrouvé à la tête des futurs sacs-à-main.
Slagash se déploie avec un flanc refusé alors que je partais plus sur une tactique d'encerclement. Il débute le premier tour et déplace ses nabots en formation défensive tandis que les machines de mort font feu depuis la colline. Rien de bien méchant mais les hostilités sont lancées.
À mon tour je m'aperçois que ne pas pouvoir déplacer ses volants et ses skinks comme des tirailleurs habituels, c'est la galère! On se retrouve à couvrir bien moins d'espace, à devoir plus réfléchir et au final surtout à se gêner... Tant bien que mal j'avance mes troupes pour lancer l'assaut dès le prochain tour et croquer du demi-portion au plus vite.

Quand la chair à canon ne peut plus s'éparpiller pour protéger les gros, c'est bien plus galère !

"Alles les gars, on est petits mais on a de gros engins!" "on se débarrasse des machines et à nous les jolies salamandres" "Oh tiens un nabot tout seul..."
Une nouvelle salve de feu s'abat sur les lézards (et ce canon orgue est décidément ultra-violent) qui tiennent encore le choc. Le canon doit avoir la poudre humide car il reste muet une fois encore...
Le moment de gloire approche, je lance le premier assaut. Des arquebusiers sans défense se trouvent à portée de ma cavalerie saurus qui se fait un plaisir de les décimer en un combat. Seulement la charge irrésistible ne fonctionne pas pareil ici, impossible d'engager la machine de guerre située derrière et je me retrouve à seulement me tourner pour faire face aux berserker tandis que les guerriers nains m'auront de dos.
Mes volants quand à eux essayent de s'en prendre à une machine sans grand succès...

"Retraite, retraite ! Celui-là doit être enragé !!!"

Revient le tour de Slagash qui se fait un plaisir de ruiner mes 10 cavaliers et d'ébranler mes volants avec son héros berserk. La mort continue de tomber du ciel. Un bien triste tour en résumé.



Trop heureux d'avoir éliminé la menace des arquebusiers, la joie retombe très vite...
Mais les régiments de saurus et de kroxigor avancent et les skinks commencent à tirer leurs projectiles mortelles.
Pendant son tour : mes volants sont mis à mort, mes salamandres continuent de se faire bombarder, un vent de panique souffle.
L'engagement se l'anéantissement progressifs de mes régiments se fera dans les tours à venir tandis que j'essaye d'écraser du nain sans parvenir à bout des berserk.

"Allez les gros, on lâche rien"
Pour résumer une très sympathique partie qui nous a permis de voir beaucoup de cas de figure et de bien déconner. L'assaut de la colline Naine c'est fun, mais maintenant je saurais qu'il faut privilégier la charge de berserk et pas du tout celle de tireurs. De plus un héros ayant une orientation gratuite de 90 degrés avant de déclarer son action, il peut très bien garder les machines de guerre des volants et autres nuisances.
Je suis reparti dans le noir, avec des sacs à mains mais la découverte d'un nouveau blog au contenu très intéressant, le psylète.


Deuxième partie : la malédiction de Toutenkharton

Pour la seconde partie nous nous sommes retrouvé pour un format plus gros, 1500 points mais toujours sans objets magiques. Pour changer j'ai sorti le empire of dust et les orcs. Je vous laisse faire la traduction GW ;)
Encore une fois à la tête des squelettes j'ai essayé de corriger un peu la liste d'armée. Toujours une horde de chars, des régiments de guerriers et de revenant, des enslaved guardians un géant d'os. En changement : un seigneur sur char, un deuxième géant d'os, et des charognards.
En face tout en finesse : une horde de 40 orques basiques. Deux régiments d'orques améliorés, trois chars en régiment, trois trolls, un chamane et un seigneur à pieds. Pour compléter tout ça, l'emploi de forces gobelines : 20 archers et une légion de 60 lanciers !!!
Autant vous dire qu'au final, ça fait du monde sur la table... Le mètre quatre-vingt était quasi entièrement occupé par nos amis peaux-vertes tandis que je restais plus centré en milieu de table.

La grande horde de peaux-vertes. Faut bien avouer, ça en impose.

Une figurine de chamane qu'elle est bien !

Cette fois-ci : Pharaon sur char !

Il est effectivement possible que j'aime plutôt les chars...

Je me suis trompé au moment de faire l'armée... J'ai pris un champion à cheval au lieu d'un second pharaon

Je commence la partie en avançant à plein régime. Enfin... Question de point de vue.
Pour les autres ce serait avancer à vitesse normale, ce qui est le maximum pour les morts-vivants, ils n'effectuent pas de marches forcées ! Slagash joue les frileux et se met juste à portée de charge de mes chars qui ont la plus grande vitesse en espérant que je les envoie au casse pipe avant de leur tomber dessus avec le reste de mes troupes. Je décide de jouer le placement également et de ramener toutes mes unités à portée de charge. Encore un tour à se regarder dans le blanc des yeux.


Comme il faudrait qu'on finisse la partie (y a eu un repas entre-temps) je me lance à l'assaut avec le maximum de troupes et essayant de dégager les pavés d'orques. Les corps à corps violents s'enchaînent chacun essayant d'isoler les unités adverses pour les massacrer dans un coin sans prendre de dégâts en retour. Je n'ai pas en tête l'enchaînement exact des destructions de régiments mais je sais que les géants d'os se taillaient un chemin sanglant sur chaque aile, que la charge de chars a été assez pitoyable et qu'il y a eu des débris volant au tour suivant... Les photos devraient vous monter un peu ce qu'il s'est passé mais après coup on s'est rendu compte que la table s'était vidé sur les ailes de plus en plus jusqu'à ne laisser qu'un général Orque entouré de squelettes résigné à venger leur maître trépassé, des malédictions plein la bouche.

Une charge massive, de gros pigeons pour protéger le chef, sur le papier, ça sonnait bien... Cependant le prochain tour sera fatal au pharaon

Petite vue de derrière pour montrer l'infanterie à la traîne... Gros problème de cette faction.

Le choc des chars, heureusement que moi j'en ai 6 !


Une mêlée indescriptible s'est vite installé... L'effet peau-verte ?
Les deux héros restants, chacun avec leurs monstres...
Le dernier carré, seuls les vrais restent ;)
Encore  une fois une partie extrêmement sympathique et intéressante. qui partait plutôt mal qui s'est bien terminé pour moi cette fois. Après deux parties avec les pleins de poussière je trouve cette armée vraiment très agréable ! Il n'y a peut être pas de marche forée mais les pharaons peuvent faire avancer une unité par tour d'1D6 pas en phase de magie, tout le monde regagne 1 point de vie (ou deux) lorsqu'ils en inflige au corps-à-corps et surtout on a plaisir à jouer divers types d'unités : infanterie, cavalerie, chars, monstres, volants... Il est sûr que je la ressortirais en tout cas !



Festival l'Anti Jeu

L'affiche de cette année

Une fois la partie terminée nous sommes allés au festival Anti jeu, un festival de jeu tout proche de chez moi et qui attire de plus en plus de monde !
C'est déjà la troisième édition de ce festival, à chaque fois j'y ai animé de la figurine et c'est vraiment avec un plaisir non dissimulé que j'y ai retrouvé tous mes comparses bretilliens (habitants d'Ile et Vilaine bien sûr) amateurs de jeu.
Cette année je devais présenter du Alkemy. C'est Slagash qui a eu l'opportunité de tester avec Sinople un mes compagnons de club que je n'avais pas revu depuis... un tour de France en fait ! (pas le grand Tour médiatisé, un autre bien plus intéressant dont je voudrais vous parler dans un prochain article).  
Bien piètre présentation que j'ai fait là, mes figurines se sont décollées dans le transport, je n'avais pas vérifié mes affaires à l'avance et il me manquait certaines cartes que j'ai du remplacer par d'autres... Une catastrophe qui a (je l'espère) été compensée par la bonne humeur de Sinople ! J'avais prévu le scénario des Spores. Un de mes favoris pour son aspect tactique et où toutes les listes ont leur chance/stratégie !

Heureusement il n'y avait pas que moi, il faut savoir que le salon propose de TRÈS nombreux jeux en libre disposition. Des versions "améliorés" de certains jeux existant (circuit géant fait maison de Formule Dé, Colons de Catane en 3D...), des party game géants, une enquête ainsi que des prototypes à découvrir avec leurs auteurs. Participant à l'organisation de l’événement notamment l'auteur Henri Kermarrec courait d'explication en explication (non sans récupérer des bonbons au passage ;) ). Si vous ne connaissez pas ses jeux je vous encourage à vous renseigner il y en a vraiment pour tous les goûts. De Sushi Dice à Ekö en passant par Sigil et Wiraqocha vous ne pouvez pas manquer de trouver chaussure à votre pied. Si vous aimez les jeux fun où on peut jouer jusqu'à 9 je recommande notamment Bomm Bokken ! Il y avait même un jeu sorti spécialement pour le salon : Pikabou. Un petit jeu de dé sympathique vendu à bas prix pour permettre à tous d'en profiter ! Même si je ne dis pas ça (que) parce que c'est un mec super, trêves de publicité.
J'avais rendez-vous avec ma demoiselle donc ce coup-ci je ne suis pas resté jouer le soir mais je suis revenu le lendemain. Encore énormément de mondes et toujours cette bonne humeur ludique. J'ai eu l'occasion de tester un jeu nommé Shindra. Un jeu de placement avec bluff. On m'a proposé un tournoi qui se déroulerait en une demi heureavec des lots à gagner. Comme je suis faible je me suis laissé tenté... Je pense que ça n'a pas été mon idée la plus brillante du festival car le tournoi qui devait durer une demi heure a en fait duré... Plus de deux heures et demi. Donc je n'ai rien fait d'autre de l'après-midi ce qui -je dois l'avouer- m'a un peu peiné. Tout ça pour que la dernière ronde ne dure qu'une manche au lieu de deux, que je m'y fasse violer par un ami et donc que je chute au classement. Je les retiens ces joueurs d'échecs qui mettent une demi-heure à jouer (à chaque tour, insupportable...).
Bref, c'était bien cool quand même comme festival, même si je n'en ai pas profité à 100%. Un grand bravo à tous pour l'organisation de ce super événement breton.

J'ai plein de choses à dire montrer, donc ça sent le gros The Vrac au retour des fêtes dans la famille.
Bonnes fêtes de fin d'année à tous !