Premier article de figurines !
Je pensais prendre le temps de faire
des photos des figurines que j'ai déjà peintes mais la tâche
s'avère plus compliquée que prévu (faire de belles photos, trouver
un moment avec du soleil...).
De ce fait mon premier article traitera de Furie le jeu ! Cet excellent jeu est produit par
Whispe Editions, par monsieur Whispe qui fait tout pour son jeu
(honneur à lui) (dont voici le blog).
J'ai toujours trouvé cette image assez parlante |
Furie prend place sur les terres
d'Eseltraia un mystérieux continent peuplé par de nombreux peuples
aux traditions variées.
Jusque là rien d'original vous me
direz, sauf que...
Les groupes dont vous pouvez prendre la
tête sont tous plus originaux les uns que les autres !
Prenez
la tête d'un contingent de l'empire d'Azerkelar : une nation
d'orques autrefois sauvages et impitoyables devenus civilisés,
gardiens des cités cyclopéennes des désormais disparus Primae.
Les figurines
représentent des orques sacrément grands vêtus d'armure romaine.
Toujours une apparence bestiale mais appuyée par des armures propres
et un matériel réglementaire, j'adore !
Ou optez pour le royaume d'Esialdès,
à l'ombre des dunes du grand désert. Soutenus par des anges et
des prêtres aux pouvoir divins, ce jeune royaume humain pense que
le temps est à la conquête d'un royaume plus fertile.
A la limite entre
la culture égyptienne et les cultures pré-colombiennes, ce savant
mélange offre des figurines elles aussi originales et superbement
réalisées.
Les caravaniers nains, aux antipodes
de leurs quelques cousins restés cloîtrés dans leur forteresse des
montagnes, sillonnent les routes en nomades à la recherche de ce qui
leur permettra de récupérer leurs terres ancestrales.
Je crois que c'est
eux qui m'ont le plus surpris, ça casse totalement mon image du nain bien crasseux prêt à défendre sa mine à tout prix. Ce look entre
mafieux et bohémiens donne un résultat étrangement cohérent !
Né de la révolution et de l'unification
des gobelins autrefois esclaves de l'Empire, la R.S.S.G. Ou
République Socialiste Soviétique Gobeline dispose d'un arsenal
impressionnant grâce au secret de la poudre offert par un marchand
nain. Loin de la pensée individualiste des autres races, la
République se dresse comme un symbole pour les opprimés et autres
esclaves du monde entier.
Trop soviétiques
pour me plaire, j'avoue que leur concept de jeu, les frêles petits
gobelins se rassurant et se boostant les uns les autres est assez plaisant.
Les serviteurs d'Ygmir, fils du dieu
éponyme est une faction composée de clans de Yétis accompagnés
pas des barbares-cultistes du Nord et divers démons. Leur but est
simple : faire revenir leur père emprisonné pour faire s'abattre de
nouveau une ère glacière où régneraient la nuit et le froid.
Heureusement pour les autres peuples, la progéniture d'Ygmir semble
être trop belliqueuse pour espérer un semblant d'unification ou
même une alliance assez importante pour menacer les habitants
d'Eseltraia.
Les orques étaient
déjà grands, les Yétis sont immenses ! (dans le bon sens du
terme, pas juste démesurés). Dominant les autres guerriers, leur
look rustique et sauvage est parfaitement rendu (en plus ils ont
plein de poils).
Je ne parle que de
ces peuples là pour l'instant puisque ce sont les seuls à avoir
leur description sur le site de Furie mais sachez que d'autres sont mentionnés et que deux autres factions possèdent déjà leur gamme
de figurines (Les Vixens, et les elfes).
Après ce pavé un
peu barbare, parlons plutôt du système de jeu.
Furie
est plutôt fait pour du combat d'escarmouche bien qu'il soit
possible d'augmenter le format pour jouer plus de figurines. Le
système utilise un système d'activations alternées (dans l'idée
de Confrontation) ; de chaque carte dépend une (ou plusieurs)
figurine(s) qui agira/ont au moment de leur révélation dans l'ordre du
tour. De là, votre petite (ou pas) bande de joyeux drilles pourra se
précipiter vers la bande adverse, officier en tête (ou pas, une
fois encore...). Ce fameux officier, en plus d'apporter des bonus
tactiques se voit doter d'une barre de Furie. Je m'explique, au fur
et à mesure que votre chef infligera ou recevra des dommages, il
remplira cette fameuse barre. Une fois au maximum il pourra alors
déchaîner son « pouvoir spécial » qu'on appelle ici...
Furie !
Petite spécificité
sympa, furie ne se joue pas à coup de brouettes de D6 mais avec un
D10. Ce qui certes, favorise la chance mais donne également un
certain espoir à toute figurine de briller. De toute façon, tout ceci est atténué par un lot de facteurs fixes et de modificateurs.
Rapide et létal,
le jeu propose aussi bien des scénarios que la possibilité de
réaliser un bon vieux DTGR (Ndlr : Dans Ta Gueule Robert). Et
rien qu'à les lire, les scénarios m'ont bien fait marrer. Je ne les
ai pas encore tous joué, mais ça ne saurait tarder ! Le jeu a
l'avantage d'être rapide et fun tout un présentant un réel intérêt
tactique.
Maintenant place à
ce qui -à la base- motivait l'écriture de cet article : ma
première partie de Furie grâce à l'inestimable intervention de
l'ami Jerreck. Je le remercie une fois encore de s'être déplacé
jusqu'à chez moi, 1h 30 de route (aller) pour me rencontrer, faire
un partie et en plus m'offrir le seul mercenaire qu'il me manquait,
excusez du peu !
Morgul, le seul orc qui tire ! (désolé pour la photo) |
Une fois les
présentations faites j'ai donc eu droit à ma surprise (j'en suis
vraiment resté bouche bée, je savais pas quoi dire...) et j'ai pu
observer les fameux Yétis des bois ! (pour ceux que ça
intéresse, rendez vous sur le forum Furie dans la
section figurines), les Gobs de Mme Jerreck et les elfes peints par
Whispe, que de beau monde je vous le dis !
Heureusement, Jerreck a pensé à prendre son appareil photo pour immortaliser la rencontre.
Les fiers communistes gobelins de Jerreck |
Mes vaillants yétis, je remplace par une photo d'eux finis bientôt |
Ayant choisi de
jouer les yétis (non non, pas du tout parce que ça ne fait que 3
figurines à peindre), Jerreck a accepté de laisser au placard les
yétis vert. Il a donc sorti, « histoire de », « pour
la démo », la R.S.S.G. C'est à dire le comissaire Motan, deux
fusiliers et deux défenseur de l'égalité.
On installe le
terrain tranquillement, on décide de se la faire règlement de
compte dans un petit village qui n'avait rien demandé, deux maisons,
deux haies et deux forêts le tour est joué !
Tout est calme à Bécloranide, pour le moment |
Il me fournit des
cartes pour gérer les activations, les points de vie et de furie et
on passe direct à la mise en place. Bien évidemment, je perd le jet
de déploiement et mon adversaire me force à me déployer en
premier, après avoir choisi son côté de terrain bien entendu !
Au passage, je m'excuse du fait
que mes yétis sont « peinturlurés » et absolument pas
travaillés. Je remédie à ce problème en ce moment même.
Les combattants prennent places, on observe nettement 2 tactiques ! |
Après un bref
petit rappel des différents mouvements et des actions faisables
après ceux-ci je mets mes cartes en pile (vu que je n'ai que deux
cartes : une pour mon chef Gramdork et une pour mes deux
guerriers c'est une étape rapide!). Je perds le jet tactique et
Jerreck me dit que ça risque d'arriver souvent ! En effet, le
jouer gobelin a une valeur tactique de 1 et son officier lui rajoute un
bonus de +3 tandis que j'ai 0 en valeur tactique avec les yétis et
que mon officier ne m'apporte un bonus que de 1. Au début j'essaye
de m'approcher le plus tout en profitant un max du couvert des
maisons pour éviter les vilaines pétoires de ces petits bonshommes
verts. Le grand cerveau gobelin m'explique quand même qu'avec les
yétis, faut pas trop avoir peur et qu'il faut essayer d'arriver au
contact le plus vite possible, d'autant qu'une charge nécessite une
ligne de vue ET doit se faire en ligne droite pour profiter des bonus.
Moi qui m'habituais à la charge d'Alkemy (on en reparle dans un
autre article très vite, promis) où il n'y a pas besoin de courir
sottement en ligne droite la mise à niveau était dure. Je décide
donc d'exposer le big chief au courroux de ses fusiliers puisqu'il
les a bien évidemment placés en dernier dans son ordre
d'activations.
Comme prévu, ils
ouvrent le feu sur Gramdork, une balle se perd dans la haie tandis
que l'autre atteint le Yéti et déclenche un rugissement titanesque
tandis-que la furie monte en lui.
Tour 2 : sauras tu retrouver le petit yéti qui s'est perdu? |
Les choses
sérieuses commencent, j'ai un yéti prêt à engager, encore caché
derrière une maison. L'autre s'est paumé dans les bois et mettra
encore un tour à arriver. Enfin, leur effrayant leader a une vue sur les premiers gobelins.
Une fois de plus,
je perds le jet de tactique et c'est Jerreck qui entame les
hostilités en plaçant ses deux défenseurs de la liberté hors de
ma vue, cachés derrière la haie, prêt à tomber sur le premier
yétis s'approchant de leurs camarades. En effet j'avais fait en sorte
que Gramdork, avec son mouvement plus important puisse charger au
prochain tour sans être inquiété de se faire charger par ses
combattants au corps-à-corps. Je choisis, plutôt que d'envoyer
directement Gramdork au casse-pipe d'activer mes guerriers yétis.
L'un se mettant à portée de charge pour le prochain tour et l'autre
engageant un fusilier gobelin se prenant de ce fait un tir de
contre-charge. Croyant venir en aide à son ami, le second fusilier
décide de tirer également sur le yéti qui charge mais ne réussit
qu'à blesser son compatriote (note pour plus tard : un gobelin
n'est PAS fiable). Le commissaire ne se déplace pas, il a permis à
son fusilier de tenir tête vaillamment à mon yéti pourtant
effrayant et va désormais faire preuve de solidarité pour
lui donner sa propre action de combat.
Gramdork quand à
lui engage les défenseurs de la liberté se plaçant derrière eux
(une magnifique règle de charge permettant de se coller à la face
de son choix, tant qu'on a le mouvement nécessaire pour l'atteindre)
se mettant ainsi hors de ligne de vue du second combattant si
celui-ci décidait de le charger au prochain tour.
Malgré la balle
logée dans son torse, il semblerait que Namtar (Mais si vous savez,
le grand type roux là, avec trois griffes en guise d'arme) n'ait eu
aucun problème à marcher sur le gobelin qu'il chargeait
(reconnaissons tout de même que celui avait déjà été blessé par
son propre camarade). C'est tout logiquement qu'il se dirige désormais vers le gobelin qui crie le plus fort, vous l'aurez deviné :
le commissaire !
Tour 3, les ennuis commencent |
Chose
exceptionnelle s'il en est, je remporte le jet de tactique !
C'est donc avec un plaisir non dissimulé que j'entame le tour,
permettant à Georges Fusk de rejoindre la boucherie, Namtar lui
ayant gentiment laissé un fusilier en guise d'amuse-gueule.
Évidemment Namtar s'empresse de rejoindre Motan pour tester ses
griffes fraîchement aiguisées et le dernier gobelin libre (ou
suicidaire?) vient au secours de son camarade en engageant Gramdork.
Grâce aux conseils
avisés de Jerreck, je choisis l'ordre des combats de sorte à
reporter chaque Yéti victorieux sur un autre combat. Enchaînant les
10 (comptant comme des 12...) je ne laisse aucune chance aux pauvres
gobelins devenant rapidement plus rouges que verts...
Quand vient le tour
de Gramdork il m'explique même les détails de l'overdrive, me
permettant ainsi d'avoir un aperçu de cette petite règle sympa.
L'overdrive c'est assez simple : ton héros (puisqu'il a la
capacité overdrive) perd 5 points de vie (montant
d'autant sa furie) mais gagne 2,5 cm de mouvement, 2 en Réflexe, 1
en Puissance et 1 au résultat final de ses actions de combat.
Il joue le jeu et
choisit de de mettre ses gobelins en posture offensive tandis-que je
révèle l'overdrive, me permettant de frapper en premier et de
monter suffisamment (je la montais à 20 exactement grâce au nouveau
10 que les dés m'on offert) ma barre de furie pour déclencher la « Lance du Dieu des Glaces » finissant les
gobelins à 5cm de moi et me permettant d'avoir une vue complète du
système de Furie.
Tour 4, je crois qu'on les a perdu de vue chef ! |
Un petit peu
honteux d'avoir mis fin à la partie de façon si horrible (trois
résultats de 10 et il restait encore une AC à Gramdork...) mais
content tout de même de savoir jouer je remercie Jerreck une fois de
plus pour cette super initiation.
C'est tout pour cet
article, je vous encourage vivement à aller vous renseigner sur
Furie, que ce soit sur leur page facebook, le forum ou le site
internet. Ça en vaut vraiment le coup : d'une part parce que
les figurines sont vraiment magnifiques, que les factions sont
originales et bien typées, que le jeu est rapide, tourne bien et
bénéficiera bientôt d'une V2. Enfin parce que tout le matos hors
figurines est en libre téléchargement sur le site, amélioré sans
cesse par Whispe et les fans qui n'hésitent pas à mettre la main à
la patte !
Pour ce qui est de cet article n'hésitez pas à me faire savoir ce que vous pensez de la forme de l'article et plus particulièrement du rapport de bataille, je suis toujours à l'écoute de bons conseils !
Pour info : je
possède depuis le dernier indiegogo (financement participatif) :
le starter Vixen, le sarter Yétis, le starter elfe, le starter orque
(plus les conscrits et un garde prétorien) ainsi que quatre maintenant les cinq mercenaires de l'indiegogo, à savoir Alreïa
l'éconduite, Montigo, Xandra, Numéro 11 et Morgus !
Photo bonus : "j'en vois un !" |
Photo bonus : "Où sont ils commissaire ?!" |
Photo bonus : les ennuis commencent |