vendredi 31 décembre 2021

Welcome to the Bltizkrieg Shards with Turbulences

Hello,

 

petite soirée jeu avec le paternel et pas des moindres : 4 jeux, 7 parties ! Comme ce sont des jeux que je vais pas critiquer dans le prochain Ravage Plateau autant en faire quelque chose ici. Courtes critiques donc de 4 jeux qui nous ont fait passé une excellente soirée. 


Welcome to the moon

Par Benoit Turpin et Alexis Allard
Illustré par Anne Heidsieck
Édité par Blue Cocker


Je l'avais vu tourner (non stop!) au festival Orléans Joue juste à côté du stand Malhya et comme mon père sait que j'aime bien le style des draw and write, il m'a amené Welcome to the Moon ! Ce petit jeu de draw and write donc, propose non pas 1 jeu mais 8 techniquement, ou plutôt 8 scénarios se basant sur la mécanique du jeu.

On choisit donc un scénario qui correspond à un plateau de jeu, plus vous trouverez ceux des scénarios 1 (préparation de la navette) et 2 (voyage e la Terre à la Lune). Chaque joueur a son plateau de jeu, qu'il va remplir, cocher au fur et à mesure de la partie. Comment ?

 

Il y a trois paquets de 21 cartes qui vont servir à guider les joueurs. Chaque carte a au recto une couleur / symbole : Robot, énergie, plante, eau, astronaute, agenda. Au verso, on retrouve un chiffre entre 1 et 15 et l'indication du type au recto. Seulement toutes les cartes ne sont pas en type et en nombre égaux. Le numéro le plus présent est le 8, puis ce sont le 7 et le 9, puis le 6 et 10 etc... Le 1 et le 15 étant seulement présent en 2 exemplaires parmi les 63 cartes ! De plus, certains types, comme les agenda et les astronautes sont également en nombre moins important. 

 

A chaque tour de jeu, on révèle les trois cartes du dessus de chaque paquet (chiffres) pour les mettre dans la défausse des paquets affichant ainsi, leur type. Cela nous donne donc 3 combinaisons possibles à jouer à chaque tour, l'exemple de l'image ci-dessous laisse le choix entre : 6 robot, 8 énergie ou 11 plante ! Le chiffre (et son type) choisi devra être marqué sur la fiche du joueur. Le principe de base étant que les pistes doivent toujours aller en augmentant : on peut placer le chiffre n'importe où tant qu'il n'y a pas de plus grand chiffre à droite ou de plus petit chiffre à gauche !

Le jeu propose donc une bonne dose d'opportunisme avec les chiffres à choisir mais aussi une partie de stratégie pour remplir tel ou tel objectif car chaque joueur sait qu'il ne pourra pas tout faire pendant la partie. Le chiffre remplir donc le plateau et le symbole donnera soit une localisation (pour le premier scénario) ou un pouvoir à partir du second scénario.

 

Le premier scénario consiste à remplir au maximum sa navette, les symboles indiquant dans quel étage peuvent être indiqués les chiffres. Chaque étage est divisé (ou pas) en différents compartiments. Dès qu'un compartiment est rempli, cela déclenche un pouvoir !

 

Le second scénario comme vous pouvez le voir plus bas, présent une unique piste. Difficile dont de remplir 36 cases avec seulement 15 chiffres à disposition ! Heureusement, gagné de l'énergie permet de fragmenter ce chemin en plusieurs pistes, ce qui permet de repartir de zéro à chaque nouveau trait séparant le voyage.
 


 

A la fin du jeu, déclenché soit lors qu'un joueur a coché toutes les cases ou toute les cases erreur système (s'il ne peut utiliser aucune combinaison disponible dans les 3 paquets) ou sur une condition particulière du scénario. On regarde alors, en fonction de chaque scénario les points accumulés par chaque joueur. Le scénario donne des objectifs fixes, mais on va aussi tirer en début de partie trois objectifs A, B et C parmi les deux options possibles pour chaque lettre. C'est plutôt bien vu pour apporter de la rejouabilité aux scénarios et un côté "course" puisque le joueur faisant cet objectif en premier marquera plus de points que les autres... Bien entendu, le joueur ayant accumulé plus de points de victoire à la fin remporte la partie.


Bien que l'on puisse jouer chaque scénario individuellement, le jeu propose d'être joué en campagne en enchaînant les 8 scénarios dans l'autre. Ce n'est pas tout, la campagne est évolutive ce qui signifie que que les joueurs vont pouvoir intervenir sur le cours de la campagne via des cartes et ainsi chaque campagne peut être une histoire différente.  Enfin, sachez que le jeu est jouable en solo avec une IA appelée ASTRA !

 

Turbulences

Par Thomas PLANETE et Samy MARONNIER
Illustré par Clément DE RUYTER
Édité par Ludenbois




Turbulences est un ovni... un ovni ludique non pas dans sa règle (bien qu'elle soit très cool comme vous allez le voir) mais dans sa démarche, sa conception. En effet, le jeu est produit en France par Thomas Planète de Ludenbois. Il se compose uniquement de plaques de MDF, de carton et de papier pour les règles. Pas une once de plastique ! Une production responsable, locale, qui nous fait bien défaut dans notre hobby... Forcément, il a l'avantage de ses défauts et il est donc impossible (ou presque) de le commander et de le recevoir dans la semaine. Pour ma part, ma boite fait partie de la bague 3, parachute et il m'aura fallu 2 ans avant de le recevoir. Cependant, c'est le jeu, j'étais prévenu dès le début et la réception n'en a été que plus apprécié. Pour info, il devrait y avoir très bientôt une vente de boites issus du surplus du SAV de cette fameuse vague 3. Avis aux amateurs. 

 



Turbulences propose de jouer un pilote de l'aéropostale, de visiter les aéroports du monde pour y récupérer ses colis et les ramener à bon (aéro)port. Chaque joueur prend donc un aéronef : zeppelin, biplan, canadair... ou des plus exotiques comme  le Petit Prince, le Fakir ou le Savoya. Ces colis sont disséminés au hasard (ils valent de 2 à 5 points) dans les aéroports des autres joueurs (ou neutre si l'on joue à moins de 6 joueurs).  Lorsque l'un des joueurs a ramené 3 de ses colis dans son aéroport, c'est la fin du jeu et l'on compte les points des colis ramenés. 


A son tour, un joueur devra bouger son aéronef d'au moins une case, une seconde avancée est possible et enfin, un bonus en fonction de la case survolée et du type d'avion. Un maximum de 3 cases donc pour se rendre au plus vite là où les colis attendent. Cependant, il ne s'agit pas que d'une simple course, en effet, on s'aperçoit que très vite les aéronefs vont pouvoir se bloquer, voire occuper les aéroports avant même que les adversaires ne s'y posent. De plus, les avions ont tous un boost qui leur permet de rejouer un tour en l'activant. On retourne alors le pion qui ne sera réutilisable qu'au prochain passage par son aéroport. 


Trop facile ? Alors n'oubliez pas qu'à la mise ne place on voit apparaitre montagnes et cumulonimbus. les premiers sont bien entendues inamovibles contrairement aux seconds mais pas sans effet. A chaque tour de jeu, le vent soufflera et déplacera les nuages dans son sens. Si un nuage est poussé sur une montagne, cela devient alors une tempête, détruisant tout aéronef qui croisera son chemin. De plus, tout avion sous un nuage sera déplacé avec lui, que cela soit contre une montagne, hors du plateau ou dans la direction inverse de son objectif !




Toujours trop simple ? Fort bien, on ajoute à cela le mode expert : il permet de faire le suivi du carburant et de l'altitude pour les aéronefs. Chaque case de déplacement coûte un point de carburant à moins que l'avion ne plane. Comment planer ? Il suffit d'avoir de l'altitude. Comment avoir de l'altitude ? Glisser sur un nuage ou avoir un nuage se glissant sous vous vous permet de monter votre cadran d'altitude de 1. A l'atterrissage cependant, toute altitude restant est perdue ! Heureusement, vous avez un jerrycan d'essence embarqué dans votre aéronef et il est possible, lorsque l'avion est au sol, de remplir le réservoir. Le jerrycan contient de 3 à 7 unité de carburant, à moins que vous ne tombiez sur le réservoir percé bien sûr. A chaque passage à votre aéroport, vous refaites le plein et récupérez un jerrycan différent. 

Cerise sur le gâteau ? Une partie peut accueillir des joueurs en mode normal et des joueurs utilisant le mode expert, vu seulement comme un handicap. De quoi maintenir les plus gros joueurs en éveil même dans les parties d'initiation. 


Enfin, pour ceux qui en veulent encore et toujours plus, je vous laisserai découvrir le mode Vol de Nuit, la livraison de Klaus, le coup de foudre, le parachute... 

 


Ah si, le dernier dernier mot de la fin : le livret comporte une liste de missions après les règles. De petites étoiles à cocher lorsque vous remplirez les conditions adéquates et qui vous permettra de rajouter progressivement les aéronefs, les modes spéciaux voire de flasher les QRcodes réservés à l'élite des pilotes. 


Blitzkrieg

Par Paolo Mori
Illustré par Alan D'Amico et Paul Sizer
Édité par PSC Games (VF Matagot)

Après ces deux parties dans les airs, mon père m'a proposé Blitzkrieg. La boite ne m'emballe pas plus que ça, le thème non plus, mais je me laisse aller. Blitzkrieg annonce le pitch suivant "La seconde guerre mondiale en 20 minutes". Un peu ambitieux, au pire simpliste ? Le pire, c'est que ça se tient totalement !

 

On pose le plateau au centre, entre les deux joueurs. Il représente les différents théâtre d'opération (ça fait moins sale que champs de bataille) de la seconde guerre mondiale. Au nombre de 5, ils représentent les endroits où les joueurs peuvent déposer des troupes pour faire avancer le conflit et si possible, pencher en leur faveur. Chacun est composé d'une piste de suivi (le cube rouge indiquant quel camp a l'avantage) et d'un certain nombre de lignes représentant la progression du conflit.   


Chaque joueur a un paravent derrière lequel est abrité 3 pions. Ils peuvent être terrestres, maritimes ou aérien. A chaque tour de joueur, il va falloir en placer un sur la première ligne disponible d'un front de guerre. Si un effet est écrit sur la case on l'applique : bombarder l'adversaire en lui retirant un pion derrière son paravent, gagner des points, faire des recherches en piochant un pion spécial, avancer sur d'autres front de guerre... Puis, on avant sur la piste du front concerné de la valeur de l'unité. Si la ligne est complète, on regarde quel camp l'emporte actuellement et on marque les points concernés.


La partie peut se terminer de deux façons : soit un joueur atteint les 25 points de victoire, soit un joueur n'a plus aucun pion derrière son paravent à cause des bombardements. Simple mais efficace, on n'a qu'une envie, c'est de recommencer après la première partie ! Pour les aficionados, il existe même une version japonais envahissant les USA. Même que les japonais, ils peuvent avoir Godzilla... Seul point noir du tableau, la traduction française par Matagot, bourrée de fautes et donc d'erratas à écrire directement sur le matériel. Sujet qui me touche particulièrement et qui me désole à chaque fois. Je serai très curieux de savoir quelles ont été les personnes engagées par la traduction et le prix qu'ils ont été payés pour réalisé ce travail qui semble avoir été réalisé plus qu'à la va-vite. Surtout, j'aimerai savoir le temps accordé par matagot à la relecture et au test d'une matos une fois traduit...


Bref, un très bon jeu, efficace, surprenant et qui laisse place à plusieurs stratégies. Un petite bijou pour les amateurs d'opportunisme et de confrontation rapide.



 

Shards of Infinity 

Par Gary Arant et Justin Gary
Illustré par Aaron Nakahara, Thien Nguyen et Rod Mendez
Édité par Stone Blade Entertainment, Ultra PRO (VF IELLO)


Pour terminer, un petit jeu de deckbuilding extrêmement sympathique om le but est... de marraver l'adversaire. Chacun incarne un héros avec ses points de vie, le même deck de départ et une maitrise dépendant de l'ordre du tour. Il faut donc amener le (ou les) adversaire(s) à zéro points de vie car il ne peut en rester qu'un. Deux manières cependant d'y arriver : lui faire des dégâts au fur et à mesure en l'amenant à zéro ou, monter sa maitrise à 30 et jouer la carte de départ permettant d'infliger une quantité de dégâts infinie lorsque l'on a 30 de maitrise !


On retrouve les mécaniques classique d'un deckbuilding : des familles avec des pouvoirs variés et des spécialités, des combos... des cartes qui peuvent rester d'un tour sur l'autre (mais qui peuvent mourir sous les attaques adverses), une rivière, un deck de base, deux monnaies : achat et combat. 

On a aussi plein de nouvelles mécaniques : la phase de jeu divisée en deux : d'abord les achats et effet et seulement à la fin les dégâts à l'adversaire. des cartes à effet d'armure passif (juste à révéler lors d'une attaque), des effets de carte différent en fonction du niveau de maitrise du personnage. Enfin le concept de mercenaire : certaines cartes peuvent être utilisées en direct au lieu d'être acheté et d'être achetés pour le deck. Le joueur paye son coût effectif mais ne met pas la carte dans sa défausse. A la place, il déclenche immédiatement l'effet de la carte qui est ensuite détruite. 


Un tour normal dans mon deck : pioche extrême. Je remélangeais mon deck tous les deux tours.

 

 Le jeu est très fluide, bien illustré avec des pouvoir de porc dans tous les sens... Beaucoup de combos différentes tout en laissant la possibilité de faire un peu de tout.  On a même une extension proposant aux héros de choisir un artéfact parmi les deux du héros (ou de les drafter) qui s'activera (atterrira dans le deck) une fois le niveau de maitrise 10 atteint. 

 

J'aime beaucoup le concept de deckbuilding à la base mais celui-ci a particulièrement retenu mon attention par sa nervosité, ses possibilité et l'option de la maitrise qui est toujours possible. On peut aussi se faire rouler dessus très rapidement si on ne fait pas attention... C'est très bon !




C'est tout pour ce compte-rendu critique, en espérant que cela vous donnera des idées. N'hésitez pas à poser vos questions si vous en avez en commentaire je ferai au mieux pour y répondre.

Kenavo !

mercredi 29 décembre 2021

Peintures pour se réchauffer

Demat,


Un peu de peinture en cette fin d'année pour rattraper les nombreux autres commencés pas finis. Un petit héros et de gros méchants chauds comme la braise. 


Thorgal Aegirson

On commence avec Asgeir Noire Flèche que vous avez déjà vu ici. Figurine de Golem Miniature en résine top qualité. Je l'utilise désormais à Rangers of Shadow Deep en tant que chasseur.




Tout feu tout flammes

J'ai également peint, a l'aérographe cette fois-ci. Premier essai en solo. Sous-couche zénithale (blanc sur noir donc) puis passage de jaune, puis orange, puis rouge. Quelques détails au pinceau. L'avantage étant que c'était peint en un après-midi, par contre le zénithal était une très mauvaise idée... mon jaune rend verdâtre sur les parties noires et on peut énormément de contraste. il y a également encore un peu de boulot pour bien gérer la répartition des couches, des couleurs, etc mais l'exercice était très plaisant. 

Les socles quant à eux sont faits avec le même rouleau donc je me sers pour mes pions trésor Frostgrave. Pourquoi ? Parce que ces élémentaires, presque tous imprimés en 3D (Merci BananeDC !), l'ont été pour notre troisième scénario de la campagne Frostgrave aux Songes Elémentaires. Ils représentaient les crache-feu de la mini-campagne l'Alchimie Noire. 

Saurez vous trouver lequel de ces élémentaires n'est PAS imprimé et n'a pas eu de sous-couche zénithale ?


Mon favori en termes de sculpture, super aérien !



Un ensemble élémentaires mineur / majeur ramenés à la même taille





Celui-ci provient du jeu Drakerys.

C'est tout pour cette fois-ci mais ça aide à faire grimper le compteur de pitous 2021 !

vendredi 24 décembre 2021

Calendrier de l'avent


 Hello,

Comme c'est plutôt calme en cuisine, je prends le temps de vous écrire (bon ok de compiler) un petite article de réveillon.

Pendant le mois de décembre j'ai suivi le calendrier de l'avent lancé  sur le groupe Facebook Passion, Modelling and Gaming. L'idée était de partager tous les jours une photo, prise spécifiquement pour l'occasion -avec un petit panneau l'attestant- d'une figurine peinte et terminée que l'on souhaite partager. Le but était également de raconter son histoire, une anecdote, quelque chose quoi !
J'ai trouvé cette initiative très intéressante dans l'idée de l'avent et du partage. C'est donc avec plaisir que j'ai joué le jeu. Je reproduis ici mes participations, bien que je vous invite à aller voir les productions complètes pour en prendre plein les mirettes.


Journée 2


J'ai manqué la première journée, j'étais sur Paris et n'avait pas vraiment ce qui fallait pour faire ce qu'il fallait, dommage !

Qu'à cela ne tienne, journée 2, un Aragorn perdu chez les morts. Première figurine que j'ai vraiment peint "seul" et pas sous la surveillance de mon paternel. Un jour il faudra que je le socle pour être parfait mais j'adore cette figurine, malgré toutes les erreurs faites et l'approximative qualité du brossage à sec. Mon héros de l'époque.

 

Journée 3


Aujourd'hui j'ai envie de vous montrer des figurines de Rise of Moloch, une jeune péronnelle face à un homme... bestial. J'ai re-soclé et peint ces figurines en secret pour mon père avant de lui emballer sa propre boîte de jeu et de lui mettre sous le sapin. Il a fait une drôle de tête en ouvrant le papier cadeau, jusqu'à ce que je lui dise d'ouvrir carrément la boîte. Là il a été content...

 

 Journée 4


Pour ce quatrième jour : mon premier diorama, réalisé pour... un cours de latin ! L'exercice était de réaliser une œuvre sur le thème d'une expression, la mienne était : une épée de Damoclès. Bon, on a essayé de faire un peu de figuré avec le coffre et son mystère, mais ça reste très premier degré avec l'épée au dessus de la tête (mais elle est trop classe cette épée !) et à l'époque j'avais pas de figurines de romain sous la main...

 

Journée 5


Aujourd'hui ce sera le diplomate du sultanat de Zanzibar pour Congo. Première figurine peinte pour cet excellent jeu. Pas particulièrement fan des schémas ultra colorés pour ces raclures de pillards esclavagistes (comme la colonne de blanc quoi) je voulais un schéma qui les rendent plus sombres, plus inquiétants. Je suis bien content de mon résultat au final sur cette vieille fig métal. 

 

 Journée 6


Première figurine que j'ai peinte pour mon père, un homme arbre que j'avais eu en cadeau en fait. Mon père lançait une fois de plus un championnat Blood Bowl à son club de jeu Atemporels. Cette année là, il avait décidé de jouer et donc de peindre son équipe d'elfes sylvains. J'ai participé à mon niveau en lui fournissant le Big Guy de la team ! (Oui pelouse verte pour Blood bowl obligée...) 

 

Journée 7


 

Aujourd'hui ce sera l'ambassadeur infernal, pour Hell Dorado ! J'ai découvert ce jeu avec mon frère lors des Asmodays de 2008 à Rennes. Nous découvrons le jeu sur une table de la Team Toulouse, un splendide décor infernal qui nous a directement plongé dans l'univers. J'ai 14 ans, mon petit frère en a 11 et on est pas vraiment branché foot, monde de bisounours et autres choses "de notre âge". On (pré)commande donc un starter chacun dans notre magasin local et on se lance dans le jeu ! Les deux factions les plus crades bien sûr : les Égarés pour mon frère, les démons pour moi. Outre le système de passes d'armes qui change bien de ce qu'on a pu avoir chez GW, c'est surtout une claque visuelle, par la gamme de figurines : la finesse, le détail et l'univers déjanté. Le jeu contaminera le club de jeunes joueurs que je dirige alors et on réussira à le faire tourner bien régulièrement.
L'ambassadeur infernal est une grande source de fierté pour moi, j'ai vraiment poussé mon niveau de peinture de l'époque, fait toutes mes transitions sur le orange à la peinture liquide comme un grand, pas de brossage à sec, les yeux sont peints... Le socle est raté en revanche mais j'y reviendrais peut être un jour !
 
 

Journée 8


J'ai passé la soirée à jouer avec mon père alors pour ce jour 8 c'est lui que je mets à l'honneur ! Voici deux des figurines de feu Confrontation qu'il a peint. Killiox, le chef de ses Wolfens, leader emblématique qui m'a toujours fasciné et Gwenlaën l'Orgueilleuse, la chef des Fianas des ketlois du clan de Sessairs (je n'ai pas visé la victoire par boobs en vous mettant le régiment de ses petites copines !), vêtue du bleu emblématique des sessairs de mon père.
Ces deux figs m'ont vraiment fait tomber dans la peinture de figurines et donné l'envie de produire de jolies choses. D'ailleurs j'ai beaucoup travaillé la peinture et les premières techniques sur mes Mort-Vivant du Bélier de cette gamme avec mon père.
Comble du comble, on a jamais fait une partie entière de ce jeu et notre bout d'essai était à titre posthume pour le jeu. Comme quoi, plaisir de jouer et plaisir de peindre sont deux choses qui peuvent être totalement décorrélées !
 
 

 Journée 9


 
 

Sorcha dans les ruines de Mordheim, je trouve que ça va bien à la faction Khador.
Je me suis lancé dans cette faction un peu au hasard : j'avais déjà vu mon père jouer à Warmachine : il a peint des Cryxx, avait acheté des Cygnar pour moi (pour plus tard, mais joué par un de ses amis en tournoi) et des mercenaires avec Magnus pour mon petit frère. Sauf qu'à cette époque là, je bossais dans le restaurant de mon grand-père (de l'autre côté de la France) en même temps que mon cousin (ça va vous suivez les histoires de famille ?) Et durant le peu de temps de repos qu'on avait en commun, on se rendait à Montpellier, à Excalibur pour y dépenser nos pourboires durement gagnés. (Anecdote : c'est là que j'ai rencontré Mohand la première fois, sans accrocher du tout à Éden et son matriarcat à l'époque) à quoi ça jouait en boutique ? A warmachine ! Mon cousin était parti directement pour les cryxx quant à moi... pas question de racheter un Battlegroup Cygnar, pas d'amour pour les fervents Menoth je suis donc parti sur du Khador qui se trouvait en occasion avec, pour pimper la bande : cette magnifique Sorcha Epic. J'ai toujours aimé peindre le rouge, vous en trouverez souvent sur mes figurines. Mes autres khador sont habituellement gris et rouge mais elle... je voulais que son armure reflète reflète mieux ses talents de Warcaster et son amour de la mère patrie ! Même si j'adore le Boucher... Elle reste ma Warcaster favorite.


Journée 10

Jour 10 : un vampire peint pour mon petit frère, c'était le chef de sa bande de Mordheim, une bête de combat, un monstre à tuer avec des stats de malade. Première partie, le dit vampire se place en hauteur dans une ruine, saute pour une attaque plongeante et... sur un magnifique 1 au jet d'agilité se casse la figure devant mon guerrier qui n'aura qu'à le rosser une fois par terre et blessé. Mémorable ce vampire !
Niveau peinture, on voit ça que remonte, beaucoup de brossage à sec un peu cra cra mais bon il faut bien commencer quelque part !

 

Journée 11


Gloire à Minus !
J'ai converti et peint cette figurine pour le concours "Pimp My Minus" sur son blog 50 nuances de violet (que je ne peux que conseiller !).
Monté à partir de la boite "mutants of Éden" et aux stretchgoals contenant la vraie tête du vrai Minus (si si)
Obligé de mettre une touche de violet pour respecter le monsieur et un socle post apo mais toujours abreuvé au Cola !



Journée 12



Après Sorcha de mes Khador voici Denhegra (Deni comme l'appelle mon père). Entourée du pistolero spectral et de son petit warjack de compagnie. Les figurines ont été peintes par mon père, avec da méthode secrète de métal étrange et son amour du violet. J'ai vraiment eu du mal à choisir les 3 figurines de sa faction à vous présenter. Entre les unités à la peau pourrie, les warjacks divers (les poules ou l'impressionnant Deathjack !) et les différents warcasters (j'ai renoncé la liche Asphixious et à Scar la reine des pirates !). Au final Denhegra était la première qu'il a peinte, le warjack celui du starter et ce pistolero est un de ceux dont il est le plus fier ce qui m'a semble logique. Steampunk et morts vivants : un combo explosif qui m'a toujours fait rêver.



Journée 13



jour 13, déjà la moitié !
Pour aujourd'hui du Confrontation ou plutôt du Cadwallon. Je fais partie de la communauté Warmania, sur laquelle nous nous lançons parfois des défis de peinture appelés CCCP (Challenge Championship of Crazy Peinturlureurs). Lors de ces défis, un membre en défit un autre en lui jetant un gant virtuel au visage, ce à quoi l'intéresser, s'il relève le défi, le défié va donner le thème du duel. Dans notre cas, c'était mon premier CCCP et j'ai été défié par le grand patron : Reldan ! J'ai donné le thème "ensemble hétéroclite".
De là, nous avons défini les figurines choisies, les WIP et les avons présenté en version finale pour passer au vote. L'on peut même se fendre d'un fluff pour sa peinte (ce que j'ai fait).
Voici donc ma la ligue du sept de Lame, dite la sanglante. Nul ne sait si cet affectueux surnom est venu à cause de leur signe distinctif, le rouge ou à cause de leur méthode de diplomatie musclée, quelle est la cause, quelle est la conséquence?
Voici donc Arkhous l'arquebusier, Verig, le shaman animiste, Kar'atwa l'ogre, Herk'ul le guerrier ströhm, un mystérieux cynwall sans nom.
Bon, j'ai perdu face aux eldars du chef mais en retournant voir les photos de l'époque, normal.


Journée 14


On continue sur les défis warmania avec ce nouveau produit de CCCP... avec Mehapi To cette fois. Le but était d'en mettre le plus possible sur un socle de 30. J'avais juste oublié de lire qu'il fallait pas jouer sur l'échelle...
Tout fier de mon idée (et rendant ma copie à l'arrache comme d'habitude) je me suis senti bien con avec cette histoire encore.
Toujours est il que j'étais content de mon diorama en 6mm des marines acculant les orcs. Première fois que je tapais dans cette échelle, j'ai pris quelques rabiots dans la boîte du padre qui n'avait monté qu'une armée d'eldars. Depuis je ne vous cache pas que ça me titille de me faire une armée même si j'hésite encore sur la faction. En plus on voit fleurir les tables en salon grâce à NetEpic ! En plus du plus, il existe plein de fichiers en impression 3D...

Journée 15


Journée malade, petit texte mais texte quand même. Aenur! L'elfe de Mordheim. J'ai hésité à le prendre avec tout le reste de la bande de répurgateurs de mon père pour lequel il jouait les mercenaires. Encore un autre exemple de l'amour de mon père pour le lich purple !

Journée 16


Piou piou piou !!! (Pew pew pew le fait mieux je vous l'accorde)
Rrrrraaaaarggh (wookie style)
Voici l'équipe de Star Wars Assaut sur l'empire que j'ai peinte pour jouer la campagne de base avec l'application. L'intérêt étant de jouer sans maître du jeu, c'était parfait pour le premier confinement du covid. Travail la journée et détente le soir avec un nouvel épisode dans une galaxie lointaine, très lointaine ! J'ai même partagé quelques aventures avec ma mère sur cette campagne et j'en ai narré le récit sur mon blog (palabres, bricoles et autres songes pour les intéressés). J'en garde un très bon souvenir à défaut d'avoir terminé la campagne contre overlord commencé avec mon père il y a bien des années.


Journée 17



Allez aujourd'hui on sort les grosses bestioles ! (enfin grosses à l'époque où c'était tout en métal !)
Le stégadon Hommes Lézards est ma première grosse pièce, les HL étant ma première armée. Les premiers que j'ai reçus étaient les vieux skinks et saurus (sans crète à l'époque) offerts par mon père et peints par mon oncle et lui. En vert, comme il se doit ! Tout ça c'était avant le drame bleu bien entendu...
C'est la première armée que j'ai joué à Battle, mon second jeu de figurines après le Seigneur des anneaux et sa collection Atlas. Je les ai même peint entièrement (avec l'aide de mon père sur le rush de fin!) pour le premier tournoi que j'ai fait (à 12 ans). Le tournoi des Triskèles à la Taverne du Troll de Montfort sur Meu. Ce gros bestiau était ma pièce maîtresse et m'a évité la cuillère en bois ^^
Fun fact : je l'ai soclé bien plus tard lors d'un concours organisé par Monty sur son blog, je m'étais bien éclaté à faire les arbres écartés par le passage de la bête et la boue au sol !

Journée 18


Une belle brochette de... Jokers ! Pas trop d'inspiration sur les couleurs chamarrées du cirque alors je suis parti sur les couleurs "Harley Quinn" avec des cheveux verts à la Joker. LA peinture est un peu rapide, surtout sur la peau mais le but était de les avoir peint pour la seconde éditions des Happy Factory Days. J'espèrais faire une partie avec Minus et/ou Gregauryc et/ou Pierre mais ça ne s'est pas passé ainsi. J'ai fait des démos Arena bots les deux jours. Un bon exercice de Speedpainting en tout cas même si mon résultat est bien trop sombre. 

Journée 19



Géant d'os converti !
La pièce presque maîtresse de l'armée de mon père a Warhammer. C'est le point d'ancrage qui nous a fait créé l'association Songes Élémentaires en 2009. Pour que les copains puissent se réunir et jouer sous l'œil (amusé ?) du seul adulte présent : mon père. Président par intérim parce qu'il fallait bien un majeur, c'est lui qui nous a permis de nous lancer, qui nous a guidé et motivé. Aujourd'hui cette association existe toujours, fournit toujours un local aux joueurs du coin le samedi mais est aussi devenue une véritable communauté, un lieu d'échange virtuels pour des rencontres elles bien réelles. Warhammer est mort et enterré mais le club lui est plus vivant que jamais avec de nombreuses activités ludiques et créatrices. 
Merci papa.

Cette photo a eu le plus de votes en ce dix-neuvième jour et figurera donc au calendrier de l'avent du groupe PMG. C'est un très grand honneur et une grande fierté. 


Journée 20



Jour 20 donc, deux samouraï de Grey for Now Games pour le jeu Test Of Honour. Peints aux couleurs des clans de la légende des 5 anneaux : le dragon et la grue ! C'est la première gamme que j'ai commencé à critiquer régulièrement dans Ravage. En fait, j'ai fait un article dans quasiment tous les numéros, pour suivre toutes les actualités de la gamme, en V1 puis en V2. Désormais les sorties sont un peu plus espacées, surtout avec le nouveau jeu de Graham qui arrive mais je suis toujours au courant. Je participe même au lecture des produits produits anglais grâce à la confiance qui s'est nouée avec l'éditeur. D'ailleurs cette confiance aboutit même à un nouveau projet, encore plus fou : la traduction en français par mes soins de la V2 puis de toutes les cartes ! Ça arrive en 2022 et bien sur je vous tiendrai au courant pour ceux qui veulent participer ou découvrir le jeu.

Journée 21


Photo en speed de l'atelier mais grosse journée encore aujourd'hui !
Mes deux premiers stormcast. Je savais que je ne voulais pas du classique jaune bleu rouge et de leur look "normal" donc j'avais pensé à les changer. En fait, en voyant cette faction, je e suis directement projeté sur les anges de Diablo, Tyrael en tête. J'avais expérimenté la capuche en sculpture mais... pas concluant. Maintenant ce sont des capuches imprimées en 3D !

Journée 22



Photo tardive parce que j'ai fini la fig exprès pour l'occasion.Asgeir noir flèche, par Golem Miniatures.
Certains l'ont peut être reconnu, c'est en effet Thorgal Aegirson. Ce devait être une figurine officielle mais... les responsables ne l'ayant pas trouvé assez ressemblant. Pas ressemblant tout court en fait, ce qui fait qu'il a pu être vendu quand même sous un autre nom !
Bref, j'ai toujours aimé cette bande dessinée, j'ai toujours admiré ce héros. C'est une BD qui a bercé mon enfance. D'abord en rattrapant le retard puis finalement en attendant impatiemment chaque sortie. On peut penser ce que l'on veut des derniers ouvrages, cela reste une saga qui m'a toujours plu, qui a tracé sa voie. J'ai un souvenir tenace d'un anniversaire où mes parents m'offrent ce tome : c'est un cadeau qui m'a marqué, je ne saurais trop dire pourquoi. En tout cas c'est ce tome précis qui m'a inspiré, on voit cette tenue (un peu revisitée ici) dès la couverture. Quelqu'un sait il de quel album je parle ?

Journée 23


Aujourd'hui j'ai laissé ma compagne choisir une figurine parmi ce que j'ai peint. Elle a choisi ma première dryade, imprimée par mes soins depuis un fichier d'Artisan Guild (un de mes favoris). C'est plus précisément la pin-up de la série des elfes sylvains. J'ai essayé de rendre un effet écorce et un effet intérieur d'arbre (aubier) pour la "peau". Elle est aux couleurs de l'automne. Je suis content qu'elle plaise autant à ma compagne qui l'a choisie et prise en photo.

Journée 24



Pour ce dernier jour j'ai gardé le meilleur pour la fin. Voici la chasseresse, une figurine de Hasslefree miniatures peinte par ma compagne. Elle avait commencé avec quelques figs Mantic mais c'est sur celle-ci qu'elle a brillent commencé à pousser les détails, travailler vraiment sa figurine. Elle a bien galérée avec le métal (la peinture saute au moindre contact/ choc), mais elle a tenu bon et elle a mené ce projet d'une main de maître jusqu'à la présenter à l'Octopainting !
Je suis très fier d'elle et j'ai de la chance de pouvoir partager ça avec elle, de peindre à deux et de les jouer ensuite sur une table de jeu.


Merci à ceux qui auront pris le temps de lire. J'ai pas mal de retard d'articles pour décembre, il y a cependant 2 articles bien entamés que je publierai d'ici 2022 avant de passer au traditionnel bilan. Très bon réveillon à tous. 

PS : la photo tout en haut a été prise par ma compagne, je trouve très chouette de voir les deux chasseurs l'un à côté de l'autre. Sa peinture, la mienne, collées. Fiertée.

samedi 4 décembre 2021

Grimdark Powder : un futur lointain où il n'y que le fun

 

Demat,

Aujourd'hui je voudrais vous présenter un ensemble de parties dans un futur très très noir ou il n'y a que la guerre. Cependant, point de 40K en termes de règles, seulement des figs et l'univers ! En effet, avec le bon PF (rappelez vous sur le blog : Gaijin, A fistful of Katana...) nous souhaitions refaire des parties de figs et ce dernier voulait de GROSSES parties de figs. Il possèdent de bien belles armées 40k, univers que j'affectionne mais dont les règles, peu importe la version, ne m'ont jamais vraiment procuré de plaisir... Je lui ai donc soumis l'idée de jouer à la version One page Rules: Grimdark Future. En parti séduit seulement, il a décidé d'ajouter son grain de sel et de retoucher une partie des règles en s'inspirant de Black Powder (de Warlord Games) qui amène un côté aléatoire dans la gestion des actions effectuées par les régiments. Nous nous sommes donc accordés sur Grimdark Powder !

Règles maisons

Pour ceux que ça intéresserait d'essayer, voici nos ajustements poour Grimdark Powder :

 

Le jeu suit le même déroulement qu'une partie de Grimdark Future, à l'exception des points suivants : 

Activation : A chaque activation d'une unité, le joueur déclare les actions tentées celle-ci (jusqu'à 3) puis jette 1D6. Il est possible de ne déclarer qu'une seule action et de ne pas jeter le dé. Une fois, le nombre d'actions déterminées, l'unité les exécutent dans l'ordre des actions déclarées. Par exemple : une unité déclare avancer, puis tirer puis réavancer. Elle obtient un 2 sur son jet, elle ne fera donc qu'avancer (sa première action).

1: Aucune action

2-3 : Une action

4-5 : Deux actions

6: Trois actions

Les actions sont basées sur celles de Grimdark Future mais décomposées. Une unité peut : se déplacer, tirer, attaquer au corps à corps ou faire une éventuelle action de scénario. Pas de course ou de charge, mais l'unité peut se déplacer plusieurs fois. Si elle rentre en contact d'une unité ennemie, elle a le droit à un round de corps à corps gratuit. Si une unité tente de tirer plusieurs fois durant le même tour, chaque tir après le premier se fait avec un malus de 1 (cumulatifs : -2 pour une troisième série). Rappelons qu'un 6 est toujours une réussite.

 

Commandants:

Chaque joueur dispose de 10 relances pour la partie. Chaque relance permet de re-jeter un dé (et pas un jet complet) pour n'importe quelle action ou activation. Le second résultat doit être conservé et il n'est pas possible de relancer plus d'une fois un dé.


De plus, pour encore plus de fun, le joueur peut choisir de jeter 1D6 en début de partie afin de déterminer la personnalité de son commandant d'armée.

1: Le commandant est profondément incompétent et son statut a été obtenu par un exploit chanceux, des liens affectifs douteux ou des manœuvres carriéristes. A chaque fois qu'il tente d'activer une unité, il doit au préalable effectuer un jet de qualité, En cas d'échec, l'unité ne saisit pas ses ordres et ne fait rien de ce tour.

2-3 : Commandant hésitant. A chaque fois qu'il tente d'utiliser une relance, le commandant doit réussir un jet de qualité sinon elle est perdue sans être utilisée.

3-4 : Commandant régulier. Rien de spécial.

5 : Bon tacticien. Le commandant dispose d'1D3 relances supplémentaires par tour.

6: Commandant génial. Le commandant fait bénéficier ses unités d'une action supplémentaire par tour (trois maximum) mais en cas de 1, aucune action n'est possible et un autre D6 doit être lancé et si c'est à nouveau un 1, plus aucune unité ne peut être activée ce tour car personne n'a rien compris au magnifique plan du chef.

 

En cas de perte du général, un autre personnage est immédiatement désigné puis un chef d'escouade puis un soldat quelconque si nécessaire mais ce dernier activera les unités avec un malus de 1 (deux actions maximum). Il va de soi que la personnalité du premier commandant ne s'applique pas aux suivants en cas de perte de celui-ci. En revanche, il est possible en début de partie de désigner un sous-commandant avec une personnalité déterminée aléatoirement comme pour le commandant. Le commandant prend néanmoins le dessus et les règles liées à sa personnalité s'appliquent prioritairement tant qu'il est en vie même si le sous-commandant est plus compétent.


Il est également possible de rajouter une règle de durée variable de la partie. Après le quatrième tour, un noveau tour a lieu sur 4+. A la fin du cinquième tour sur 5+, et à la fin du sixième tour sur 6+.

Squats Vs Eldars

Pour le premier test, on est parti sur quelque chose de simple : deux armées face à face dans un champ de carcasses et 5 objectifs comme le préconisent les règles de base de Grimdark Future. J'ai endossé l'armure de squat et PF a pris le rôle de l'Eldar Harlequin. Nous avions prévu 10 relances par joueur pour la partie et au final... nous ne les avons pas utilisées. Je n'ai pas pris énormément de photos lors de cette partie, trop occupé à tester notre règle (et à cramer des oreilles pointues). 

Mes fiers soldats prêt à en découdre

La table dans son entièreté 

Dès le premier tour, les snipers ratlings ont décidé de faire feu pour abattre les premiers eldars...

Cependant, Red Cancer ne l'entendait pas de cette oreille et riposte au lance-missile !

Les guerriers virevoltants auront quand même réussi à venir au corps à corps pour essayer de contester l'objectif. Mais le poids du nombre aura le dernier mot !

L'objectif est à nous, hourra !

une petite frappe en profondeur des grosses armures ayant perdu leurs motos... oups un objectif !

Premier essai réussi, c'est rapide, ça tranche et le fun est là avec la déclaration des ordres sans pour autant que ça réussisse automatiquement. Reste maintenant à mettre en place les scénarios pour la dimension narrative et un tant soit peu stratégique. 

La défense de la forteresse

Nous réitérons donc l'expérience, à trois cette fois-ci avec Matou comme glorieux défenseur de l'impérium tandis que PF et moi-même endossons notre plus belle armure Tau afin d'envahir cette maudite planète. Matou commence donc en déployant sa force Space Marines dans la forteresse, dotée d'énormes canons faisant feu sans relâche sur les vaisseaux d'invasion.






En face, PF et moi-même avions chacun l'équivalent en point des Space Marines, à faire arriver par le bord de table opposé à la forteresse. Notre mission était simple : éliminer la moindre trace verte subsistant sur la planète... Nous avions pour ça entre 4 et 7 tours. Matou devait quant à lui survivre à l'invasion assez longtemps pour que le haut commandement leur donne la nouvelle marche à suivre. 

La marée Xenos envahit peu à peu la table

Les piranha prennent rapidement la tête, et par la même occasion, les tirs... Ils explosent tous deux en morceaux. 


Les éclaireurs se déploie, tirant parfois au fusil rail, marquant les ennemis importants à d'autres moments

Il est temps de sortir les armes secrètes ! les armures jusque là invisibles se révèlent à l'ennemi pour faire pleuvoir le feu sur eux !


Le chevaucheur Salamander sera le moins chanceux et ne tirera pas le moindre coup...





Les exo-armures Crisis profitent de leur propulseurs pour engager le librarian de la Deathwatch, le combat sera long...


Les Stealth elles, tentent d'abattre les scouts mais bien à l'abri derrière les créneaux, cela s'avère plus difficile que prévu...


Les stealth de PF sont plus efficaces et éradiquent les marines tactiques et leur apothicaire


Le commandeur lui-même s'infiltre avec ses troupes

Pendant ce temps, les troupes au sol qui n'ont pas été détruites progressent tout en éliminant un par un les affreux petits hommes verts.




Le flanc gauche des Salamanders est celui qui tient le mieux, même les stealth sont repoussés au corps à corps !

Cependant, le travail d'extermination se passent plutôt bien au troisième tour, il ne reste plus grand monde à faire opposition côté Impérium

"Centre de commandement répondez ! On se fait tailler en pièce ici, la situation est intenable ici, en attentes de nouvelles directives ! 

- ...

- Bon sang mais répondez, savez vous combien de frères nous avons déjà perdu sur ce trou perdu ?!

- Ici centre de commandement, encore un effort frère Marius, les forces de l'Empereur seront bientôt là. Conservez le terrain à tout prix. Nous vous envoyons un premier renfort."


En plein milieu des lignes ennemis, le commandant en chef des forces Salamander de la planète se téléporte, bien décidé à faire céder ses xenos sous son marteau tonnerre. 

Au final, les indécrottables Space Marines résisteront à l'invasion car la partie finira au tour 4... 


Sus aux artilleuses

Troisième partie, à deux joueurs. PF avait préparé plusieurs armées au choix ainsi qu'une nouvelle forteresse, cette fois-ci en pleine plaine et dotée de puissants canons. Ces canons ont été dotés de magnifiques artilleuses escher (peintes dans un look plus gothique qu'Emo) qui représentait l'objectif de cette partie. J'ai eu envie de jouer quelque chose qui changeait de l'ordinaire alors j'ai choisi la colonne de chars de la garde. Deux unités de 10 piétons seulement tout le reste réparti entre chimères et leman russ ! En face, PF a pris le rôle des chevaliers gris, ayant flairé une soi-disant hérésie du côté de mes gardes. Ils ont donc décidé d'intervenir afin débarrasser cette lune de toute présence chaotique et pour cela, un petit groupe a été envoyé en éclaireur sapé les défenses pour le gros des troupes. Les gardes étant tous des incapables, sans artilleuses, plus d'artillerie... 


Ici le champ de bataille ainsi que mes fières troupes blindées !

Les mêmes mais bien installés dans la forteresse (ou presque, quelle idée d'utiliser des blindés pour défendre une forteresse avec des remparts...)

Choyées, chouchoutées, protégées par les gardes...



Au centre cependant, personne pour protéger les gros canons des Basilisks


Nul ne sait par quel prodige les sentinelles sont montées jusqu’ici. Ont elles été démontées et remontées boulon après boulon?


La première victime à déplorer est le dreadnought vétéran, victime d'une concentration de tirs de chars...

Ce qui n'empêche pas les frères de fer de charger (enfin, pour ceux n'ayant pas succombé au plasma)

Après ce premier tour dévastateur (ça tire extrêmement loin un char quand on y pense...) pour les assaillants, à son tour de s'amuser grâce à ses frappes en profondeur ! En effet, toutes les troupes n'étaient pas déployées dès le début de la partie, une bonne partie restait à venir.

La charge des vaillants terminators sur les chars bloquant le passage, ce ne sera pas de tout repos.

Les autres terminators font face à la seconde unité de gardes, mais sont bien trop visibles des blindés et en subissent les conséquences.



Canons d'assaut, canons lasers, bolters lourds... Les occasions ne manquent pas pour abattre les chevaliers dans la plaine.

Motivés comment jamais, les gardes font feu et arrive à abattre les premiers terminators (ou bien serait-ce les tirs nourris des chars..?)


Lassés de ces piqûres d'insectes, les chars sans cible s’entraînent au tir à longue distance sur les servitors

Téléportation manquée, décalée du mauvais côté pour les seconds terminators qui mourront en bas des remparts.

Les derniers terminators assaillants l'Ouest sont abattus par les gardes, la honte ultime !

Ding Dong "il y a quelqu'un?"

La motivation des gardes est trop grande (et les appuis de feu trop... appuyés) pour les braves chevaliers d'argent

Mais le plus gros des forces arrive enfin ! Le capitaine accompagné de la Nemesis fondent en plein milieu du champ de bataille. Ils éliminent rapidement les premières artilleuses.


"Y a personne, repassez plus tard !"

La nemesis fait feu, abattant encore deux nouvelles artilleuses mais il est déjà trop tard...


Bataille 4

L'inquisition n'allait bien entendu pas en rester là. Des accords ont été conclus, des inspections à la va vite effectuées pour inspecter les régiments, mettre à mort quelques éléments pour l'exemple et prendre la décision de mettre à la porte tous les ratlings et les Escher du régiment afin de remettre de l'ordre. Cependant, elles ne l'entendirent pas de cette oreille et elles ne tardèrent pas à trouver une action, un coup d'éclat qui pourrait les faire revenir dans les bonnes grâces de l'empereur. Sur une lune isolée, elles entendirent parler d'une réunion secrète se passant dans une forteresse archaïque isolée... Tous les indics concluait sur la même chose : il allait s'y passer quelque chose de louche, quelque chose de secret, quelque chose de sombre...


Atterissant à une distance respectable et après une parche rapide, les ex-gardes exotiques arrivèrent dans le parc du chateau.





Groupir était le maître mot, tout du du moins pour les soeurs Escher.

A l'inverse, la petite unité de Ratling fur positionné poour surveiller la porte du parc.

Le gros des troupes de semi-hommes fit jouer son passif d'éclaireur pour s'approcher furtivement au plus près de la bâtisse.

Le premier autochtone rencontré fut un technocrate qui hurla lorsqu'une torche fut braquée sur lui. La comissaire tenta bien de le faire taire à coup de plasma mais... il devait être trop prêt. C'est le sergent au bolter lourd qui s'en occupa...

Alors que les fourbes ratlings tentaient de s'engouffrer dans le chateau, ils furent cueillis par une salve de tirs venu d'ombres, fondues dans les ombres...

La même chose se répéta sur l'autre groupe de ratling mais heureusement, les hommes en noir ne semblaient pas très précis, à l'inverse des snipers survivants !

Le technocrate fut prestement vengé par un autre groupe de sombre gardiens. ils semblaient sortir de partout et nul part à la fois !

C'est alors qu'entra la pièce maîtresse : Sly Margot, l'unique, la seule, la meurtrière ! (qui avait mal calculé son coup car elle arriva mais... ne chargea pas ses adversaires)


Ces derniers ne se privèrent pas et montrèrent leurs prouesse martiale sur celle qui pensait les surprendre...

Rien n'empêcha son trépas mais à titre posthume elle fut vengé par les rafales de bolters

trop tard cependant, la marée d'ombre se répendait et fauchait les âmes des pauvres Escher...



Celle qui n'avait pas péri sous les coup s'enfuit en hurlant dans les bois, on raconte qu'on peut toujours la croiser parfois à l'orée du bois...


La débandade était totale, la commissaire périt même sous les charges de démolitions sortie des kimonos...

La seule a s'en sortir fut le lieutenant Sarah, dont la légende n'a fait que croître depuis !

Qui sait ce qui pouvait bien se dérouler dans cette salle regroupant des personnages si... bariolés !

C'est tout pour ce gros article rapports de bataille. Je suis vraiment extrêmement content de pouvoir jouer dans l'univers de 40K tout en n'étant pas frustré par les règles (complexité ou illogisme). Certes ce ne sont pas les parties les plus tactiques / stratégiques ou simulationniste mais c'est fun ! On pousse de la figurine, on lance des dés et on brode une histoire autour en fonction des réussites et des échecs de chacun. Le système d'activations multiples apporte un frisson au moment de lancer le dé (surtout qu'on utilise pas les relances au final, ça fluidifie plus) et nous permet de jouer au bon ou mauvais chasseur... 


J'espère avoir l'occasion de ressortir ce système au club, je me demande même si je ne vais pas l'adopter plutôt que Songs Of pour mes parties "avec MJ" prévues en 2022. En espérant que cela vous a plu, fait voyagé ou fait rire !